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Books are my Wonderland

  • No One Writes Back de Jang Eun-Jin

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    • no one writes back,jang eun-jin,littérature coréenne,passion hanguk,corée du sud,hanguk,passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec No One Writes Back ?

       "J'ai exploré les différents titres de cette collection, qui m'attirait beaucoup au demeurant, Corée du Sud oblige, à la recherche de celui par lequel j'allais commencer et forcément, cette histoire de lettres ne pouvait que me séduire."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Jihun voyage à travers tout le pays, de motel en motel, accompagné de son chien aveugle et chaque soir écrit une lettre à une personne rencontrée au cours de ce périple, en attendant qu'enfin quelqu'un lui réponde..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "C'est un récit emprunt de mélancolie qui m'a séduit dès ses premières pages. On s'attache beaucoup aux différents personnages et le sentiment de solitude du héros m'a profondément touchée. J'ai aimé cheminer et évoluer avec lui, apprendre à mieux le connaître par petites touches délicates. J'aurais pu souligner tellement de passages de ce roman tellement c'est joli et bien écrit (et très accessible en anglais). Et bien sûr, j'applaudis le plaidoyer pour la lettre manuscrite qui m'a donné envie de ressortir tout de suite tout mon nécessaire de correspondance. La seule chose que je regrette un peu peut-être, c'est de ne pas avoir croisé encore plus de personnalités différentes, lus encore plus de lettres du héros. Il y a avait vraiment de quoi étoffer le récit."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai adoré la fin qui, tout en étant difficile, arrive à être lumineuse. Je regrette vraiment que ce roman ne soit pas traduit en français parce que sinon je passerais mon temps à le recommander et à l'offrir, d'autant que la Corée y est vraiment anecdotique (pour ceux qui ne sont pas attirés par ce pays)."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "No One Writes Back" ?

  • L'Attaque du Calcutta-Darjeeling d'Abir Mukherjee

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    • l'attaque du calcutta-darjeeling,inde,policier,abir mukherjeeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec L'Attaque du Calcutta-Darjeeling ?

       "C'est 100% la faute de Shelbylee si j'ai eu envie de lire se livre. Elle n'a cessé d'en vanter les mérites et comme l'Inde est un pays qui m'intrigue beaucoup et que l'auteur sera présent aux Quais du Polar, il est possible que je n'ai pas beaucoup tenté de résister."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Le Capitaine Wyndham n'est pas en Inde depuis deux semaines qu'on lui confie déjà un meurtre sous haute-tension, celui d'un blanc influent dans une ruelle sordide..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Dès les premières pages, j'ai aimé l'humour de l'auteur et de son inspecteur et la plongée immersive dans l'Inde de 1919. Ce sont deux éléments qui ne se sont jamais démentis jusqu'à la dernière ligne. L'ambiance est tellement prenante que j'y repensais régulièrement dans la journée. J'adore ce genre de livre, qui vous fait véritablement voyager. J'ai aussi apprécié ma rencontre avec le Capitaine Wyndham, l'anglais tout juste débarqué à Calcutta, et son sergent indien, Sat Banerjee. J'étais surtout reconnaissante d'être en présence d'un personnage curieux, intelligent et prêt à se remettre en question. Ce livre est d'ailleurs la preuve que l'on peut écrire un roman noir qui se déroule au siècle dernier sans être ni raciste, ni sexiste et tout en restant réaliste bien sûr... Certains devraient vraiment en prendre de la graine. Pour ce qui est de l'enquête, j'ai un peu regretté que les coupables soient si évidents, même si je n'avais pas du tout deviné leurs motivations et on sent également que nous sommes dans le premier tome d'une série, avec des éléments qui permettent d'installer l'intrigue sur le long terme."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Il y a tout ce qu'il faut pour nous donner envie de lire la suite au plus vite et je pense sincèrement que c'est le genre de série que je risque d'aimer de plus en plus à chaque lecture."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "L'Attaque du Calcutta-Darjeeling" ?

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  • Les Dames de Guerre - Saïgon de Laurent Guillaume

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    • les dames de guerre, saïgon, Asie, Laurent Guillaume, roman d'espionnage, reporter de guerreMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Dames de Guerre - Saïgon ?

       "Le fait de m'intéresser à la Corée me pousse petit à petit à m'intéresser à l'Asie dans son ensemble et le Vietnam, dont je ne sais presque rien, m'attire particulièrement, j'étais donc ravie d'avoir l'occasion de recevoir ce livre de la Bête Noire en service de presse."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Fatiguée qu'on ne lui propose que des chroniques de la rubrique mondaine, Elizabeth se propose en tant que reporter de guerre pour remplacer son collègue, décédé sur le terrain, et s'envole pour Saïgon..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'aimais vraiment beaucoup l'idée de départ, suivre un reporter de guerre, découvrir le Vietnam et changer de destination à chaque tome. J'ai aussi aimé les premières pages, on entre directement dans l'action, et l'écriture très détaillée de Laurent Guillaume était plutôt un point positif. J'aurais pu facilement oublier le côté cliché des personnages si on n'avait continué dans cette veine. Et puis... Lorsqu'on rencontre Elizabeth, elle est nue et sur le coup, ce n'est pas forcément quelque chose que j'ai relevé. Puis, on croise une secrétaire et sa "poitrine en forme d'obus", là, j'ai moins aimé. Quand on fait la connaissance de la seconde héroïne et que, comble de malchance, elle est également nue et que l'auteur nous gratifie une nouvelle fois de la description détaillée de ses seins, j'ai tiqué. J'imagine que le but était de rester dans l'ambiance des années 50 mais comme il n'y a pas de narrateur à l'histoire, pour moi ça ne passe pas. Je peux l'admettre dans les dialogues (où on ne se gêne pas pour gratifier les femmes de "salopes" et de "petites putes") mais pas dans le corps du texte. Et pour en avoir parlé avec de nombreuses lectrices, je ne crois pas vraiment non plus que c'était le style d'écriture des romans de l'époque, c'est plutôt l'idée que l'on s'en fait aujroud'hui et que certains aiment bien perpétrer. Bref, à l'allusion suivante, décrivant "deux jeunes femmes nues et leurs corps lisses aux sexes glabres et impudiques", j'ai décidé d'arrêter les frais, et je n'en étais qu'à la page 150."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je n'abandonne quasiment jamais une lecture et je crois que je ne l'ai jamais fait avec autant de facilité pourtant, même si l'histoire avait l'air intéressante. Je crois que j'ai franchi un cap et que pour moi, certaines choses ne sont vraiment plus acceptables, peu importe les excuses que l'on se trouve pour les écrire, les imprimer ou les lire."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques de la collection de la Bête Noire ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Les Dames de Guerre - Saïgon" ?

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