Books are my Wonderland

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Nuit des Temps?

   "Comme tout le monde ou presque, j'ai eu ma période Barjavel à l'adolescence et cela faisait longtemps que j'avais envie de m'y frotter de nouveau. J'ai reçu celui-ci lors d'un concours Pocket et récemment je me suis dit que le moment était venu."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Une expédition polaire française fait une découverte absolument incroyable. Là, enfoui à des kilomètres sous la glace, se trouve un émetteur qui pourrait être la preuve qu'une civilisation intelligente a existé bien avant la notre."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

   "Lorsque l'on a beaucoup entendu vanter un livre, on en attend beaucoup, c'est toujours un peu le problème. Ici, c'est l'histoire d'amour qui m'avait été le plus vendue en termes élogieux et du coup j'avoue qu'elle m'a plutôt laissée de marbre. Oui, c'est joli mais ce n'est qu'un élément parmi d'autres, qui met du temps à venir et longtemps même, je me suis demandée entre quels personnages était censé se dérouler cette histoire unique. Je ne vous conseille donc pas de lire ce livre en espérant être bouleversé sur ce plan-là. Ce que j'aime en revanche énormément chez cet auteur, c'est le nombre de dimensions qu'il arrive à aborder sous couvert de roman et en cela, il me fait penser à Bernard Werber (ou inversement). Nous avons de l'amour donc mais également de la science, de la politique et surtout, une véritable analyse de la nature humaine et tout cela avec une bonne dose d'humour. C'est un mélange qui ne peut que rendre le tout extrêmement captivant."

• Et comment cela s'est-il fini?

   "La fin est à mon avis ce qui marque les esprits et fait tant parler de cette fameuse histoire d'amour. Je comprends mieux à ce moment-là et j'apprécie cette conclusion qui nous pousse au questionnement, mais il n'y a pas eu pour moi de montée en intensité tout au long du livre qui aurait permis que ce dénouement en soit l'apothéose."

    Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...