La Femme de Marbre de Louisa May Alcott (07/02/2019)
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Femme de Marbre ?
"De temps en temps, j'ai la chance de recevoir un roman en provenance des Éditions Finiude, sélectionné en rapport avec mon goût pour Jane Austen il me semble, et ce fut dernièrement le cas de celui-ci, un inédit de Louisa May Alcott."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Cecil, jeune orpheline sans ressource, va se voir confiée aux bons soins du sculpteur Bazil Yorke. Mais pour lui plaire, elle va s'efforcer de ressembler chaque jour un peu plus à l'une de ses précieuses statues, au risque de se perdre elle-même..."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"J'avoue que je m'attendais à ne pas vraiment être emballée par cette histoire. Je ne sais pas pourquoi, à cause de la couverture peut-être, ou du fait que je ne suis pas une grande fan des Quatre filles du Docteur March, bien trop triste pour moi. J'imaginais quelque chose d'un peu plombant pour le moral je crois mais la préface nous fait découvrir une autre facette de l'auteur, qui écrivait des romans feuilletons pour un quotidien de Boston dans le plus complet anonymat. Disons c'est que c'est un peu la check-lit du classique en quelque sorte. Déjà, je suis plus intriguée. Et des les premières pages, je suis agréablement surprise. L'écriture est simple et agréable, le roman se lit facilement d'une traite et les personnages nous happent dans leurs intrigues. J'ai, plusieurs fois, eu une pensée pour Catherine Morland et les romans gothiques qu'elle aime dévorer sous les draps. Ici aussi, nous avons une bonne dose de mystère et de romantisme, d'élan et de frayeur. C'est un roman qu'il faut lire avec un peu de recul et d'humour aujourd'hui je pense."
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Et comment cela s'est-il fini ?
"Je pense que ce roman ne me marquera pas forcément mais je suis heureuse d'avoir pu le découvrir et comme toujours, le travail d'édition et de traduction de Finitude confine à la perfection. Le seul bémol dans toute cette histoire est que l'on flirte un peu trop souvent avec l'idée de l'inceste à mon goût, même si les codes de l'époque étaient bien différents."
Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...
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