La Mort d'une Sirène de Rydahl & Kazinski (23/11/2020)
"Je suis déjà friande de thrillers et toujours attentive aux sorties de la Bête Noire mais quand, en plus, deux auteurs se proposent de réécrire le conte de la Petite Sirène, comment résister ?"
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Copenhague, 1934. Hans Christian Andersen est accusé du meurtre d'une prostituée. Grâce à ses relations, il réussit à être temporairement libéré mais il ne lui reste trois jours pour trouver le coupable et sauver sa propre vie..."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"Il faut être un génie pour réussir un roman avec un héros antipathique et ce n'est malheureusement pas le cas ici. Il est bien difficile de s'intéresser au destin de Hans Christian Andersen que l'on aimerait bien secouer un bon coup. Il est lâche, passe son temps à se plaindre et à dire ce qu'il ne faut pas... Heureusement, Molly, la soeur de la prostituée retrouvée morte, est bien plus interessante. Mais ce n'est pas le seul point négatif. Dès les premières pages, j'ai trouvé la plume volontairement crue et glauque et si j'ai attendu un moment que cela serve l'histoire, il m'a finalement fallu abandonner tout espoir. Enfin, que dire du rapport à la petite sirène... Il me semble particulièrement anecdotique et tiré par les cheveux. J'en attendais sûrement trop."
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Et comment cela s'est-il fini ?
"J'ai été soulagée de tourner la dernière page. Les auteurs ont poussé le drame jusqu'au bout, sacrifiant le destin de leurs seuls personnages attachants et le moins que l'on puisse dire de cette histoire, et par-dessus tout de cette fin, c'est qu'Hans Christian Andersen n'en ressort pas grandi."
Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...
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