Une Colonne de Feu de Ken Follett (12/04/2018)
-
Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Une Colonne de Feu ?
"Depuis le temps que j'entends parler de Ken Follett, il était quand même grand temps que je me lance, d'autant que j'avais adoré l'adaptation des Piliers de la Terre avec Eddie Redmayne."
-
Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"En 1558, alors que Marie Tudor est toujours sur le trône d'Angleterre, le jeune Ned rentre à Kingsbridge avec l'espoir d'épouser Margery mais sa famille a prévu une union plus prestigieuse pour la jeune fille..."
-
Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"Dès le départ, nous nous retrouvons projetés dans une histoire à la Roméo et Juliette et on veut forcément en savoir plus. La saga historique, dans une Angleterre en plein chamboulement, mêlée à la saga familiale fonctionnent à la perfection et les pages se tournent facilement. On traverse les années avec ces personnages que l'on aime ou que l'on déteste, que l'on attend de voir triompher ou tomber, on découvre l'Espagne, le Nouveau Monde, le Pays-Bas, la France et l'Angleterre, on parle amour, esclavage, politique, religion et histoire et on apprend énormément de choses ! Bref, on ne peut pas s'ennuyer. J'ai adoré ce roman qui m'a rappelé London, d'Edward Rutherfurd : l'histoire de Londres de sa création à nos jours à travers la vie de plusieurs générations d'une même famille. Ce que j'ai aimé également c'est que, la plupart du temps, Ken Follett réussi le difficile exercice de ne pas prendre parti pour les uns et pour les autres, surtout en terme de religion et ce n'était pas gagné d'avance. Donc de l'imagination, une belle plume et une grande érudition, je tire mon chapeau à l'auteur."
-
Et comment cela s'est-il fini?
"J'ai peu de reproches à faire à ce roman mais je n'aime pas et n'ai jamais aimé les pavés. Les livres qui m'ont fait changer d'avis sur le sujet se comptent sur les doigts d'une main (le Trône de Fer, Harry Potter, Une Place à Prendre) et celui-ci n'en fait pas partie. Je dois dire que sur les cent dernières pages, j'avais rudement hâte d'en finir."
Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...
Écrit par Alice | Commentaires (0) | | Facebook | | Imprimer | | |