Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : secrétaire kim

  • Les Planificateurs de Kim Un-Su

    Imprimer
    • les planificateurs,littérature coréenne,corée du sud,hanguk,passion corée du sud,kim un-su,polar coréenMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Planificateurs ?

       "Depuis que je m'intéresse à la littérature coréenne et surtout, à ses polars, c'est celui que j'ai le plus souvent vu cité ou conseillé. Malheureusement, je n'ai jamais réussi à le trouver en librairie alors quand j'ai fini par tomber dessus au cours de mes vacances dans le Jura, je me suis jetée dessus. Littéralement."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Laesang, depuis qu'il a été sorti de l'orphelinat par le Vieux, ne s'est jamais vraiment posé de questions. Il a grandi à la Bibliothèque sans poser de questions, il est devenu tueur à gages sans poser des questions... Mais aujourd'hui, il sent que les choses sont en train de changer, il est peut-être temps qu'il commence à se poser des questions..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai déjà lu un autre roman noir de cet auteur donc je savais à peu près à quoi m'attendre. C'est pour cela certainement que j'ai plus aimé que le précédent, que le rythme lent et le fait qu'il ne se passe pas grand chose au départ ne m'a pas vraiment dérangée. On s'intéresse au destin d'un homme, à sa vie, à sa psychologie et à comment il en est arrivé là. Comme dans le précédent, on s'attache à ce personnage et on lui souhaite mieux que la vie pathétique qu'il mène. Pourtant, c'est un tueur à gages. Je trouve que c'est quand même fort de la part de l'auteur cette façon qu'il a de nous faire tisser des liens avec des malfrats, de nous convaincre qu'ils sont là par hasard et qu'ils ne sont pas mauvais pour autant. Ils ont juste joué de malchance. Ça pourrait être n'importe qui. Ça pourrait être nous. Et petit à petit, le récit devient de plus en plus prenant, les révélations de plus en plus interessantes et la tension monte gentiment. J'ai aimé aussi l'idée qui se cache derrière ces fameux planificateurs, j'aurais même aimé en savoir plus."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Dans Sang Chaud, la fin était vraiment l'un des points forts et là encore, ça a forcément influencé mes attentes. Du coup, même s'il y avait peu d'autres issues possibles ici et que c'est la conclusion logique de la montée en puissance de l'intrigue, j'ai été un peu déçue. Je l'ai trouvé un peu rapide et j'espérais encore mieux."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur les polars coréens, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Les Planificateurs" ?

     commentaire
  • Le Jardin Interdit de Kim Da-Eun

    Imprimer
    • le jardin interdit,kim da-eun,occupation japonaise,corée du sud,passion corée,littérature coréenne,passion hanguk,hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Jardin Interdit ?

       "L'Atelier des Cahiers est une maison d'édition qui propose de nombreuses publications autour de la Corée du Sud, je m'y suis donc forcément intéressée. Celui-ci étant l'un des seuls malheureusement à être sorti au format poche, j'ai décidé de commencer par là."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Le géomancien Kim est appelé auprès du nouveau Gouverneur Japonais pour l'aider à trouver l'emplacement parfait pour sa nouvelle demeure. Mais Kim doit-il faire son devoir en tant que géomancien en servant l'envahisseur ? Ou doit-il avant tout rester fidèle à son pays..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "C'est typiquement le genre d'ouvrage que je ne conseillerais qu'à ceux qui s'intéressent vraiment à la Corée du Sud (ou éventuellement au Japon colonialiste). Si on ne connaît pas déjà un minimum la culture et l'histoire du pays, sa lecture me semble un peu ardue. Je me retrouve dans le même cas de figure qu'avec Par une Nuit Claire où le style avait déjà légèrement fait obstacle à mon appréciation du roman. Je pense que cela vient en partie de l'auteur bien sûr, certaines répétitions par exemple n'ont pas grand intérêt, mais également de la traduction qui semble avoir voulu coller au plus près de l'original au détriment de la fluidité et de la clarté du récit. Mais si la narration en elle-même m'a parue compliquée et peu plaisante, j'ai en revanche beaucoup aimé l'histoire. Tout y est, intrigues amoureuses et politiques, croyances ancestrales et même une touche de mystères. J'ai suivi chaque fil avec plaisir, attendant avec impatience qu'ils se rejoignent tous."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai adoré le dénouement très bien pensé et je suis contente de ne pas être passée à côté de cette histoire mais je suis d'autant plus déçue qu'elle ne soit pas plus accessible."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

     

    Alors, vous craquez pour "Le Jardin Interdit" ?

     commentaire
  • Sang Chaud de Kim Un-Su

    Imprimer
    • sang chaud,littérature coréenne,mafia,mafia coréenne,busan,corée du sud,hanguk,passion corée du sud,passion hanguk,kim un-suMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Sang Chaud ?

       "Je cherche depuis plusieurs mois déjà les Planificateurs, du même auteur, qui a vraiment de très bonnes critiques, mais à force de ne pas le trouver, j'ai fini par craquer sur celui-ci, en attendant."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Alors que Huisu vient d'avoir quarante ans, il se demande ce qu'il a fait de sa vie. Homme de main pour la pègre locale d'un petit quartier de Busan, il n'est pas sûr d'avoir fait les bons choix et d'avoir choisi le bon camp..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Le plus gros reproche que je puisse faire à ce livre, c'est que ce n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais. Mais est-ce vraiment sa faute ? Non, plutôt la mienne et celle de l'éditeur. Oubliez donc la version coréenne du Parrain, ou le thriller bien noir. On suit des petits mafieux qui trafiquent de la poudre de piment, rien de très palpitant à première vue. Mais c'est un univers dans lequel il faut véritablement prendre le temps de plonger, de s'immerger. Au bout de quelques dizaines de page, on ne peut que s'attacher au personnage principal et même, parfois, s'identifier à lui, à ses interrogations. À partir de là, on n'a de cesse d'espérer une vie meilleure pour lui sans y croire vraiment. Et plus on avance, plus la situation se complique. Ce qui pouvait prêter à rire au début ne nous fait plus rire du tout quand les premiers morts tombent. Malgré ces qualités, et même une fois mes préjugés mis de côté, j'aurais quand même aimé que la tension soit un peu plus palpable, et l'action un peu plus rapide. J'ai également regretté de ne pas en apprendre plus sur la ville de Busan, qui m'intrigue beaucoup, même si je connais maintenant les quartiers à éviter."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai beaucoup aimé la fin. J'avais eu le temps d'en imaginer une autre qui m'aurait bien plu aussi mais celle-ci n'est vraiment pas mal non plus. À condition de ne pas comparer cette mafia-là à celle de Mario Puzo, je le conseille volontiers à tous les fans du genre, qu'ils s'intéressent à la Corée du Sud ou non."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques atour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur les polars coréens, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Sang Chaud" ?

     commentaire