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Coups de Coeur

  • Your Guide to not Getting Murdered in a Quaint English Village de Maureen Johnson & Jay Cooper

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    • your guide to not getting murdered in a quaint English village, maureen Johnson, jay Cooper, beau livre, lecture d'halloween, village anglaisMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Your Guide to not Getting Murdered in a Quant English Village ?

       "Ne jamais parcourir les différentes sélections de la librairie en ligne Blackwell si vous ne voulez pas faire exploser votre Pal. Pour ma part, il m'a suffit de lire le titre de cet ouvrage pour être irrémédiablement perdue."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "L'autrice a décidé de nous mettre en garde très solennellement contre les villages pittoresques de la campagne anglaise, ses habitants, ses monuments et ses fêtes traditionnelles qui offrent le cadre parfait pour nous assassiner..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ça va être rapide : j'ai tout aimé. C'est un petit coup de coeur. J'ai aimé l'idée de départ, je l'ai trouvée bien exploitée et j'ai vraiment ri. À plusieurs reprises. Si vous êtes fan de la série Barnaby, entre autres, où l'inspecteur ne résout jamais l'enquête avant qu'il y ait eu au moins trois morts, à se demander comment il reste encore des habitants dans son bled paumé, vous devriez reconnaître un grand nombre de situations déjà croisées dans un épisode ou un autre. J'ai aussi apprécié les différentes illustrations, très parlantes, et l'objet livre en lui-même. J'en aurais juste voulu plus. Bref, si le titre et la couverture vous attirent déjà, inutile de résister plus longtemps. Spoiler Alert : méfiez-vous du vicaire."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Prescription : à relire à Halloween. Ou si vous vous apprêtez à partir en voyage dans la campagne anglaise malgré les mises en garde pourtant on ne peut plus claires de Maureen Johnson."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes lecture d'Halloween ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Your Guide to Not Getting Murdered in a Quaint English Village" ?

  • Pachinko de Min Jin Lee

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    • pachinko, lee Min Jin, Min Jin Lee, littérature coréenne, Corée du Sud, hanguk, passion corée, saga familialeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Pachinko ?

       "J'avais profité d'une opération sur les livres numériques pour acheter Pachinko à petit prix et puis j'avais oublié que je l'avais. Jusqu'à ce qu'une amie me propose de le lire en lecture commune, l'occasion parfaite de venir à bout d'un tel pavé."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Au début des années 30 en Corée, sous occupation japonaise, jeune et naïve, Sunja se laisse séduire par un riche négociant. Lorsqu'elle tombe enceinte, elle apprend qu'il est marié et refuse de devenir sa maîtresse attitrée. Pour échapper au déshonneur, elle accepte alors d'épouser un jeune pasteur sur le point d'émigrer au Japon."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Malgré ma passion pour la Corée du Sud et de très bonnes critiques sur ce roman, je ne l'avais pas mis  dans mes priorités parce que j'ai privilégié jusque-là les livres d'auteurs coréens, traduits depuis le coréen et qui se déroulent en Corée. Celui-ci a été écrit en anglais par une autrice d'origine coréenne mais ayant grandi aux États-Unis. De plus, la majorité de l'intrigue se déroule au Japon. Malgré ces éléments, je ne peux finalement que constater que ce fut un beau coup de coeur. Il se lit facilement, se dévore même, ne se lâche plus. Entre deux moments de lecture, les personnages ne me quittaient pas, surtout Sunja, cette héroïne au courage hors du commun et à la résilience extraordinaire. La plume est concise, s'étale peu sur les sentiments, respecte toute la pudeur inhérente à la culture coréenne et pourtant on ressent chaque émotion profondément. On suit l'héroïne, son entourage, sa descendance jusqu'à sa vieillesse, on fait parfois des bons de plusieurs années et certains 'manques' sont très frustrants mais cela participe évidemment à l'addiction... J'ai seulement regretté qu'à part Sunja et sa belle-soeur, les autres femmes soient si peu aimables. Mais ces deux-là en valent bien des milliers d'autres, et j'ai adoré également Mozasu et je suis triste de les avoir laissés. Pour la toute première fois je crois, j'ai regretté qu'un tel pavé ne soit pas plus long et absolument aucune scène n'est de trop."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'avoue que j'attendais une fin en particulier, ce qui n'est jamais une très bonne idée, d'autant que je me doutais qu'elle avait peu de chances d'arriver. Mais celle choisie par l'autrice est en harmonie avec le reste de l'histoire et c'est très bien comme ça."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Pachinko" ?

  • La Famille Han de Min Jin Lee

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    • la famille han, Min Jin lee, free food for millionaires, littérature coréenne, korean lit, Corée du Sud, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Famille Han ?

       "Au départ, le sujet des coréens immigrés aux États-Unis ne m'intéressait pas forcément, moi, c'est en Corée que j'ai envie de voyager, mais j'ai eu un tel coup de coeur pour Pachinko que j'ai décidé de lire malgré tout l'autre roman de Min Jin Lee."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Casey Han a tout essayé pour dompter son caractère rebelle et satisfaire les exigences de ses parents. Mais malgré des résultats excellents et un diplôme de l'Ivy League, ce n'est jamais assez. Après une énième dispute, le ton monte un peu trop et la jeune femme se retrouve à la porte de chez elle."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je suis tellement admirative du talent de l'autrice. Le premier chapitre est une claque, c'est le cas de le dire. Il nous plonge directement dans l'intrigue et on s'attache instantanément à l'héroïne. Même si j'ai toujours su qu'elle n'était pas parfaite, qu'elle m'agacerait parfois, qu'elle me décevrait sûrement aussi par la suite, je n'ai pas pu m'empêcher de l'aimer et ça c'est un des talents de Min Jin Lee. Les émotions sont présentes dès le début et elles ne nous quittent plus. Les pages se tournent toutes seules, avec une facilité déconcertante. C'est le genre de roman que l'on prend pour lire un chapitre ou deux et que l'on repose trois heures plus tard sans avoir vu passer le temps. Et comme je ne peux pas m'empêcher de comparer avec Pachinko, je suis épatée de voir à quel point l'autrice adapte sa plume à son histoire et à l'époque sans rien perdre de sa force et de son addictivité. On voit également les prémices de ce qu'elle fera de façon plus approfondie dans son deuxième roman, cette façon qu'elle a de sauter des scènes auxquelles on aurait aimé assister pour créer un peu de frustration. J'ai aimé certains personnages, j'en ai détesté d'autres, j'aurais voulu leur mettre des claques parfois ou leur faire des câlins. Bref, je ne m'y attendais pas du tout, mais c'est un coup de coeur."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'étais tellement triste de les quitter, je ne voulais pas que ça se termine, j'en aurais voulu plus, beaucoup plus ! Ça ne m'arrive jamais d'habitude avec les pavés pourtant. Ah si, ça m'est arrivé avec Pachinko aussi. Tellement hâte que Min Jin Lee sorte un troisième roman maintenant."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "La Famille Han" ?