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Coups de Coeur - Page 5

  • If I Had Your Face de Frances Cha

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    • If I Had your face, si j'avais ton visage, Frances cha, littérature coréenne, chirurgie esthétique, passion corée, Corée du Sud, sororité Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec If I Had your Face ?

       "Sorti en France sous le titre Si j'Avais ton Visage, ce livre a remporté un joli succès et beaucoup de bonnes critiques. Le sujet et la couverture ont également exercé sur moi une certaine fascination."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Quatre jeunes femmes modestes mais très différentes vivent dans le même petit immeuble. Au fil des jours, on va apprendre à les connaître, lever le voile sur leur passé, leur quotidien et leurs aspirations pour l'avenir..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Cette lecture a été très différente de ce à quoi je m'attendais. Je pensais que ce serait plus jeunesse, plus léger, plus américain même. Mais non, je retrouve tout à fait l'ambiance de la littérature coréenne que je découvre petit à petit et que j'aime de plus en plus, et ce n'est pas pour me déplaire ! Par moment, c'est difficile, désespérant, affreusement réaliste mais plus on découvre chacune de ces filles, et plus on les aime. Et ce que j'ai apprécié par-dessus tout, c'est que malgré les moments où elles peuvent paraître naïves, soumises, polies, elles sont aussi féroces à leur manière, par petites touches, juste quand il faut. J'en aurais juste voulu encore plus, ne pas les abandonner si vite, les accompagner encore un peu sur leur chemin.

       Ce que j'ai trouvé un peu surprenant en revanche mais qui fait sens avec le recul, c'est que ce n'est pas vraiment une critique de la chirurgie esthétique. Ce qu'il faut comprendre bien sûr, c'est que c'est la société qui poussent les femmes vers toujours plus d'exigences envers elles-mêmes mais pour un livre souvent vendu à un jeune public, j'aurais aimé que cette solution n'apparaisse pas autant comme la solution miracle."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'avais très peur de cette fin, d'abord parce que ce récit est une tranche de vie et que dans ce genre-là, les conclusions sont parfois absentes mais aussi parce que les fins un peu ouvertes sont très fréquentes dans la littérature coréenne. Mais tout en laissant beaucoup de questions sans réponses, l'autrice arrive à nous apporter tout ce que nous attendions, et à transformer ma jolie lecture en un coup de coeur. Une belle leçon de sororité."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Si J'Avais ton Visage" ?

  • Le Château Solitaire dans le Miroir de Mizuki Tsujimura

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    • le château solitaire dans le miroir, milan, mizuki tsujimura, littérature japonaise, imaginaireMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Château Solitaire dans le Miroir ?

       "Les éditions Milan ont eu la gentillesse de me proposer de recevoir quelques-uns de leurs titres et j'ai tout de suite craqué pour celui-ci et l'univers qu'il nous promet."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Kokoro ne peut plus aller à l'école. Elle n'y arrive plus. Et même si ses parents ne lui mettent pas la pression, elle sait bien qu'ils sont déçus, ce qui complique encore plus les choses. Alors quand son miroir se met à briller et l'invite à passer de l'autre côté, l'appel est irrésistible..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Souvent, je me laisse porter par le titre d'un livre, le visuel de la couverture et les avis que j'ai pu lire, sans rien savoir de l'histoire. Ce fut le cas ici et je ne l'ai pas regretté. J'avais peur de sombrer dans un univers un peu trop onirique mais malgré le côté fantastique, on reste bien ancré dans la réalité quand il s'agit de parler phobie scolaire et harcèlement. Et j'ai adoré. Bien sûr, ce n'est pas toujours une lecture facile, découvrir ce que les enfants sont capables de se faire entre eux en sachant que ça existe bel et bien m'a tordu le ventre à plusieurs reprises mais je trouve de plus en plus que les asiatiques excellent à traiter les sujets difficile par leur retenue. Découvrir ces personnages petit à petit, entrer dans leur cercle, les voir créer des liens, c'était comme un privilège. Comme eux, je ne voulais plus quitter le château et je souhaitais toujours y retourner au plus vite. J'avais deviné la problématique derrière leur rencontre et j'ai longtemps espéré me tromper mais finalement l'idée était joliment exploitée. C'est pour moi le genre de livre qu'il ne faut pas hésiter à offrir aux adolescents autour de soi."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Dans la frustration et je ne sais même pas vraiment dire pourquoi. Il y a certainement un peu du fait qu'on est loin d'en savoir assez sur la suite à mon goût, que certaines scènes que j'attendais ne sont jamais venues et que ça manquait d'émotions alors que ça aurait du me faire pleurer... Bref, on est passé très très près d'un énorme coup de coeur."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "Le Château Solitaire dans le Miroir" ?

  • L'Odeur des Clémentines Grillées de Lee Do-Woo

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    • l'odeur des clémentines grillées, kim do-woo, littérature coréenne, Corée du Sud, passion corée, hanguk, drama, when the weather is fineMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec L'Odeur des Clémentines Grillées ?

       "C'est peut-être l'une des sorties que j'attendais le plus et ce, depuis longtemps ! Enfin, un roman coréen qui a l'air doux, et qui a été adapté en drama depuis. Je suis tellement heureuse de ce choix ! Et je remercie les éditions Decrescenzo de me l'avoir envoyé."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Haewon quitte Seoul et son emploi de professeur de dessin pour rentrer dans son village auprès de sa tante. Là-bas, elle va être confrontée à son passé de bien des manières différentes et découvrir que son voisin a ouvert une librairie dans ce coin reculé qui compte pourtant très peu d'habitants..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai lu ce roman alors que j'étais en vacances dans un chalet dans le Jura. La maison sentait bon le bois, dehors la pluie tombait à rythme régulier. Le cadre était parfait. Et je me suis lovée dans l'Odeur des Clémentines Grillées avec délice, dans sa douceur et son confort. Je ne suis pas étonnée qu'il ait été adapté en drama, je le "voyais" pendant ma lecture, tous les éléments sont là, la petite communauté, les secrets du passé, la famille, l'histoire d'amour bien sûr. L'intrigue tourne autour d'une librairie, et on y parle lecture alors cet élément-là ne pouvait que me plaire également, comme le fait que la nature, et le temps qu'il fait aient une part importante dans l'histoire. C'est vraiment un roman qu'il faut savourer et que je conseille absolument à lire cet hiver sous un plaid, une parfaite façon de découvrir la société et la littérature coréenne. Vraiment, on en veut plus des comme ça !"

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Ce n'est pas une fin ouverte, mais l'autrice reste tout de même un petit peu dans le flou, il y a quelque chose d'un peu confus et j'aurais aimé mieux comprendre les réactions des héros, c'est peut-être la seule petite chose que j'ai moins aimé.

       Je n'ai évidemment pas pu m'empêcher de regarder ensuite When the Weather is Fine, le drama inspiré du roman. Pour faire court, le livre est mieux. Il m'a manqué dans toute la première partie de la série, l'ambiance cosy que j'ai apprécié dans le roman, ils ont aussi changé beaucoup d'éléments et ajoutés des complications bien inutiles à mon goût. Mais ça reste un joli drama, vraiment, avec des acteurs excellents, comme toujours, et un héros dont le regard devrait vous faire fondre."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "L'Odeur des Clémentines Grillées" ?