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littérature coréenne

  • The Hen Who Dreamed she Could Fly de Sun-Mi Hwang

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    • the hen who dreamed she could fly, littérature coréenne, littérature jeunesse, Sun-mi Hwang, conte, corée du sudMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Hen Who Dreamed she Could Fly ?

       "Dès que l'auteur est coréen, je suis irrémédiablement attirée par un livre et même si celui-ci n'évoque absolument pas le pays, l'histoire de cette petite poule m'intriguait."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Sprout est une poule pondeuse mais elle ne supporte plus d'être enfermée, ne supporte plus qu'on lui prenne chaque jour ses oeufs. Tout ce qu'elle veut c'est vivre libre dans la cour de la ferme et pouvoir couver paisiblement..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "C'est un très joli conte pour enfants. C'est tendre, parfois triste. Ça parle de liberté, de courage et de différences. D'amour maternel aussi. C'est poétique et émouvant et j'ai beaucoup aimé faire la rencontre de cette petite poule. Je comprends pourquoi le livre a été traduit dans de nombreux pays et adapté à plusieurs reprises mais ça reste un conte pour enfants. S'il n'était pas épuisé en français, je l'offrirais sans aucun doute à tous ceux de mon entourage mais en tant qu'adulte, je ne sais pas si au-delà de la lecture plaisante, il me restera grand chose de cette histoire mais peut-être que je me trompe. Et ça ne m'empêche pas pour autant d'avoir envie de lire les autres romans de l'autrice. Après tout, ça ne fait jamais de mal de retomber un peu en enfance."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Comme cela devait finir, nous étions prévenus, mais on retrouve bien ici le côté souvent doux amer de la littérature coréenne, plus réaliste que nos sempiternels "tout est bien qui finit bien."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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  • Une Journée dans la Vie du Romancier Gubo de Park Taewon

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    • une journée dans la vie du romancier gubo, Park taewon, littérature coréenne, atelier des cahier, passion corée, hanguk, Corée du Sud, Séoul Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Une Journée dans la Vie du Romancier Gubo ?

       "Lorsqu'un livre parle de livres, ou de gens qui écrivent des livres, il y a quand même peu de chances que je résiste. Alors si en plus, il se passe dans le Séoul des années 30 !"

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Chaque matin, Gubo quitte la maison qu'il partage avec sa mère et erre dans la ville, rencontre ses amis, observe ce qui l'entoure... Et pour une journée, il va nous emmener avec lui..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Le roman en lui-même est sympathique. On suit ce jeune écrivain un peu perdu, qui est certainement le reflet de Park Taewon lui-même, dans la ville mais également dans ses réflexions et dans ses souvenirs. Mais c'est certainement la valeur historique du document qui reste la plus interessante, un témoignage qui nous plonge dans le Séoul des années 30, ses rues, ses bâtiments, ses artistes aussi. L'éditeur a d'ailleurs réussi à mettre tout cela en valeur avec des illustrations, des photos de l'époque, des plans et des encadrés qui nous explique parfois le contexte et parfois nous expose la courte biographie d'un tel ou d'un autre. Cela rend ce récit passionnant pour tous ceux qui s'intéressent à la Corée et à cette époque. Ce dont le roman ne rend pas compte en revanche, ou du moins pas explicitement, c'est de l'occupation japonaise de l'époque, ce qui s'explique par le fait que la parution du livre se situe également à ce moment-là. La lecture revêt alors un petit côté perturbant et laisse beaucoup de place à l'imagination."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai surtout aimé cette lecture pour le côté historique et vraiment, j'applaudis l'éditeur pour le travail effectué autour qui lui donne toute l'épaisseur qu'il mérite."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Catégories : Lire des Romans 0 commentaire
  • Pachinko de Min Jin Lee

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    • pachinko, lee Min Jin, Min Jin Lee, littérature coréenne, Corée du Sud, hanguk, passion corée, saga familialeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Pachinko ?

       "J'avais profité d'une opération sur les livres numériques pour acheter Pachinko à petit prix et puis j'avais oublié que je l'avais. Jusqu'à ce qu'une amie me propose de le lire en lecture commune, l'occasion parfaite de venir à bout d'un tel pavé."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Au début des années 30 en Corée, sous occupation japonaise, jeune et naïve, Sunja se laisse séduire par un riche négociant. Lorsqu'elle tombe enceinte, elle apprend qu'il est marié et refuse de devenir sa maîtresse attitrée. Pour échapper au déshonneur, elle accepte alors d'épouser un jeune pasteur sur le point d'émigrer au Japon."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Malgré ma passion pour la Corée du Sud et de très bonnes critiques sur ce roman, je ne l'avais pas mis  dans mes priorités parce que j'ai privilégié jusque-là les livres d'auteurs coréens, traduits depuis le coréen et qui se déroulent en Corée. Celui-ci a été écrit en anglais par une autrice d'origine coréenne mais ayant grandi aux États-Unis. De plus, la majorité de l'intrigue se déroule au Japon. Malgré ces éléments, je ne peux finalement que constater que ce fut un beau coup de coeur. Il se lit facilement, se dévore même, ne se lâche plus. Entre deux moments de lecture, les personnages ne me quittaient pas, surtout Sunja, cette héroïne au courage hors du commun et à la résilience extraordinaire. La plume est concise, s'étale peu sur les sentiments, respecte toute la pudeur inhérente à la culture coréenne et pourtant on ressent chaque émotion profondément. On suit l'héroïne, son entourage, sa descendance jusqu'à sa vieillesse, on fait parfois des bons de plusieurs années et certains 'manques' sont très frustrants mais cela participe évidemment à l'addiction... J'ai seulement regretté qu'à part Sunja et sa belle-soeur, les autres femmes soient si peu aimables. Mais ces deux-là en valent bien des milliers d'autres, et j'ai adoré également Mozasu et je suis triste de les avoir laissés. Pour la toute première fois je crois, j'ai regretté qu'un tel pavé ne soit pas plus long et absolument aucune scène n'est de trop."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'avoue que j'attendais une fin en particulier, ce qui n'est jamais une très bonne idée, d'autant que je me doutais qu'elle avait peu de chances d'arriver. Mais celle choisie par l'autrice est en harmonie avec le reste de l'histoire et c'est très bien comme ça."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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