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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Diabolique ?
"Encore un auteur de polar qui me tentait depuis longtemps et que je me promettais de lire à chaque fois qu'il apparaissait dans une partie de poker de la série Castle, et je remercie Archipoche de m'avoir donné l'occasion de le découvrir enfin."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Il y a des années, pour sauver sa vie et celle de sa fille, Maggie Bradford a du tirer sur son premier mari. L'état de légitime défense ne faisait pas de doute à l'époque mais aujourd'hui, elle est accusée d'avoir tué le second et fait figure de veuve noire. Alors, angélique ou diabolique ?"
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"Même si on essaie de ne pas toujours croire l'héroïne sur parole, de peur de se faire berner, on ne peut s'empêcher de la prendre très rapidement en affection, compte tenu de son passé. À partir de là, forcément, le suspense est haletant. A-t-elle vraiment tué son second mari ? Si oui, pourquoi ? Et quel sera le verdict de la cour ? On veut savoir, et vite, et les pages se tournent toutes seules. Personnellement, je ne l'ai pas lâché avant d'avoir le fin mot de l'histoire. Les révélations sont distillées sur un rythme parfait et nous réserve des surprises qui ne font qu'accentuer la pression petit à petit. Le dosage est parfait. D'ailleurs, je vous déconseille (une fois de plus !! À se demander à quoi pensent les maisons d'édition !) de lire la quatrième de couverture qui donne l'impression d'un roman people, ce qu'il n'est pas, et dévoile un élément qu'elle aurait mieux fait de taire. Le seul bémol, peut-être, est qu'il est quand même assez difficile de croire qu'il arrive autant de choses aussi extraordinaires, en mal comme en bien, à une seule et même personne."
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Et comment cela s'est-il fini?
"La fin est toute aussi bien amenée que le reste avec ce qu'il faut de retournement de situation d'abord, d'apaisement ensuite et la toute dernière petite touche de vengeance qui fait du bien quand même !"
Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...