Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Jeudis au Parc?
"C'est une fois encore grâce à Milady que je découvre ce livre, dans le cadre du lancement de leurs nouvelles collections, dont la Vendôme à laquelle ce livre appartient."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Jeanie va bientôt avoir 60 ans mais elle ne se sent pas vieille. Elle déborde d'énergie, aime s'occuper de sa boutique bio, balader avec sa petite-fille et jouer au tennis avec sa meilleure amie. Mais c'est sans compter sa famille qui pense avoir le droit de la traiter comme si elle était sénile et incapable de prendre une décision toute seule."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"Tout d'abord je dois dire que le fait de suivre une héroïne de soixante ans, loin de m'avoir gênée, est rafraîchissant. Cela change un peu des romances habituelles, nous passerons tous par là un jour et c'est réjouissant de voir tout ce que la vie peut encore nous réserver, peu importe l'âge que nous avons. Pour ce qui est de l'histoire, impossible de ne pas se sentir révolté devant la façon dont la famille de Jeanie la traite. Son mari décide d'aller vivre à la campagne et quand elle lui dit qu'elle ne veut pas, il se contente de lui dire qu'elle changera d'avis et continue ses démarches, avec le soutien de leur fille. C'en est presque insoutenable. Moi qui me pose déjà de nombreuses questions sur la famille, je me retrouve beaucoup en Jeanie, qui veut toujours faire plaisir à tout le monde et qui ne se rend pas compte que plus elle se sacrifie pour les autres, plus ils la traitent mal! Une petite romance sympathique donc, qui sans en avoir l'air nous pousse à réfléchir sur des sujets importants."
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Et comment cela s'est-il fini?
"La révolte que réveille en nous ce récit est intelligente parce qu'elle nous tient en haleine jusqu'au bout. En effet, on n'a pas de doute sur le "happy end" dans ce genre de romance en général mais ici, on a envie de voir Jeanie se révolter enfin. Malheureusement, cela n'arrivera pas. Jeanie finit par prendre les bonnes décisions pour elle mais en douceur et sans jamais dire à son mari et à sa fille leurs quatre vérités. Elle dit même à son mari, que "oui, elle est une garce égoïste!". Est-ce qu'Hilary Boyd n'aurait pas elle-même perdue le respect qu'elle doit à son héroïne en cours de route?"
Mlle Alice, merci, et à dimanche prochain...