- Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Fourberies de l'Amour?
"C'est grâce à Jane Austen que j'en étais venue à m'intéresser à Georgette Heyer et grâce à Milady que je peux en découvrir un nouveau régulièrement. Celui-ci n'a pas fait exception."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Kit Fancot fait la surprise d'une visite à sa mère mais la trouve bouleversée. En effet, il apprend que son frère jumeau a disparu alors même qu'il devait assister le lendemain à un dîner qui les aurait sauvés de la ruine et du déshonneur. Va-t-il se voir obligé de prendre sa place?"
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"Honnêtement, j'aurais pu vous raconter la fin de l'histoire dans les moindres détails dès les premières pages. D'ailleurs, la quatrième de couverture elle-même dit déjà presque tout. Mais quelle importance? Ce n'est pas vraiment le suspense que l'on vient chercher dans ce genre de lecture. C'est divertissant, amusant et ça nous plonge dans l'époque de la Régence en Angleterre. Personnellement, ça me suffit. De plus, ayant tout de même été écrit au milieu du siècle dernier, le langage est plus élégant je trouve que ce qui se fait aujourd'hui et l'on échappe aux désormais quasi inévitables scènes de sexe que les auteurs de romances se sentent obligées de nous imposer à tout bout de champ. C'est rafraichissant! Il est difficile cependant pour moi d'écrire une nouvelle chronique qui ait quoi que se soit d'original puisque mon avis reste le même que pour tous les précédents Georgette Heyer que Milady a eu la bonne idée de publier, en trois mots: je me régale."
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Et comment cela s'est-il fini?
"J'ai envie de dire que lorsqu'on connait ces livres et que l'on sait ce que l'on vient y chercher, on n'est jamais déçu par un Georgette Heyer. Vivement le prochain!"
Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...
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