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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Trois Veuves ?
"Comme j'ai la grande chance de recevoir des services presse de chez Robert Laffont, j'aime bien en profiter pour découvrir des livres dont on entend un peu moins parler..."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Marie Jardin, veuve de notaire et femme à l'avant-garde, surnommée la "sans-corset", a choisi de mener des enquêtes pour gagner sa vie. À la demande de son ami procureur, elle va enquêter au coeur d'une famille dans la soierie, qui cache bien ses secrets..."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"Parfois, il n'y a pas trente-six façons de le dire, mieux vaut aller droit au but, arracher le pansement d'un coup : il n'y a rien que j'ai aimé dans ce roman. Si j'avais été touchée par le préambule écrit par la fille de l'auteur qui a retravaillé ce texte après le décès de son père, j'ai vite perdu toute indulgence devant la succession de clichés machistes sur la gente féminine. De ces trois femmes, et des autres présentes au cours du récit, aucune n'est sympathique au lecteur. Elles sont à moitié folles ou menteuses ou prostituée ou... pire encore et tout ça à la fois ! L'enquêtrice passe son temps à s'évanouir à la moindre émotion et n'arrive pas à se concentrer sur l'enquête parce que, vous comprenez, elle n'arrête pas de penser à celui qui l'a engagée, qu'elle n'a pourtant fait que croiser mais avec lequel elle a trop envie de coucher pour penser à autre chose. Sérieusement ?"
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Et comment cela s'est-il fini?
"Pire que tout, on se doute depuis longtemps de l'identité du meurtrier et le dénouement plein de sentimentalité inutile et bien mal placée est extrêmement décevant."
Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...
Exceptionnellement, pendant tout l'été, deux chroniques par semaine seront publiées.