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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Ne Crains pas la Faucheuse ?
"J'ai découvert Alexis Aubenque avec Tout le Monde te Haïra grâce à la collection de la Bête Noire chez Robert Laffont et j'ai saisi l'occasion de le rencontrer aux quais du polar. Je lui ai demandé de me conseiller l'un de ses livres et il a choisi celui-ci."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Le lieutenant Davis vient de s'installer à Pacific View avec ses enfants à la suite d'un héritage quelque peu mystérieux. Alors qu'il pense que son travail y sera plus calme qu'à San Francisco, un meurtre atroce est commis dès son premier jour..."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"J'ai beaucoup aimé l'ambiance générale de ce livre, cette plongée dans une petite ville huppée des Etats-Unis qui m'a rappelée les polars américains que je dévorais pendant l'été il fut un temps. Les personnages sont à la fois intéressants et intrigants et plusieurs mystères se croisent et nous tiennent en haleine. Malgré tout, il manque un petit quelque chose à cette histoire pour nous emporter complètement, pour être de ces thrillers qui nous donnent la chair de poule ou nous marque durablement même s'il a l'avantage de se lire facilement. Quelques petites invraisemblances ou situations m'ont parfois agacées mais dans l'ensemble c'est un polar sympa."
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Et comment cela s'est-il fini ?
"Comme pour Tout le Monde te Haïra, j'ai trouvé que l'auteur en faisait trop sur la fin, avec des coïncidences un peu énormes et des situations difficiles à croire. Et ce que j'ai encore moins aimé, c'est que nous n'avons aucune réponse sur les intrigues secondaires qui tournent autour des personnages principaux. Quelques indices m'auraient plus donnés envie de lire la suite."
Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...
Retrouvez la chronique de Tout le Monde te Haïra ICI