Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Am Stram Gram ?
"C'est mon amie Caroline, qui aime beaucoup les polars, qui m'a prêté celui-ci parmi toute une sélection d'autres auteurs qu'elle aime et qui m'intriguaient."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Une femme enlève des duos et les enferme sans nourriture ni eau. Pour sortir, une seule solution, que l'un tue l'autre. Combien de temps vont-ils résister à la tentation pour sauver leur peau..."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"Après de nombreuses déconvenues ces derniers temps avec mes lectures de polars et de thrillers, je pourrais dire que celui-ci m'a permis de souffler un peu, en quelques sortes. Il n'est pas d'une grande originalité, c'est certain, mais en même temps il date de quelques années déjà donc je ne peux pas juger si à ce moment-là, il était plus précurseur qu'il ne m'a paru l'être aujourd'hui. Une chose est sûre, à cette époque, j'aurais sûrement adoré. Aujourd'hui, je me rends compte que mon niveau d'exigence a grimpé en flèche avec ce genre littéraire. J'ai aimé, je reconnais ses qualités, j'ai été prise dans l'histoire et dans son suspense mais une nouvelle fois, il m'a quand même manqué un petit quelque chose dans l'analyse psychologique, ainsi qu'un peu plus de cohérence peut-être - tous ces gens qui survivent plus de deux semaines sans boire... Mais surtout, j'ai fait le tour des héros et héroïnes têtes brulées qui foncent sans réfléchir, se mettent en danger et laissent le soin aux autres de réparer leurs erreurs. Je ne suis pas plus fan des profils égoïstes dans la fiction que dans la vraie vie."
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Et comment cela s'est-il fini ?
"Je suis contente d'avoir enfin pu découvrir M.J. Arlidge, maître du thriller anglais. Je comprends pourquoi il a un tel succès, j'ai passé moi-même un moment haletant avec cette lecture mais je ne continuerai pas la série."
Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...