Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Rilla, ma Rilla ?
"Il s'agit du tout dernier roman de la série et je n'avais pas vraiment envie de quitter ces personnages que l'on aime tant, c'est pour cela qu'il a traîné un petit moment dans ma pal."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Toutes les craintes des habitants d'Ingleside vont se révéler fonder, la guerre est déclarée en Europe et les jeunes canadiens s'engagent les uns après les autres. Rilla, la dernière née d'Anne et Gilbert, qui s'apprêtait à vivre les plus belles années de sa vie va devoir grandir plus vite que prévu..."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"C'est un roman qui vous déchire le coeur. Je savais qu'il serait difficile à lire, que la Première Guerre Mondiale y serait bien présente et que tout le monde ne pourrait pas rentrer indemne mais le plus dur est ailleurs. Le plus dur, c'est de lire les messages d'espoir qui jalonnent le roman, l'espoir de rebâtir un monde meilleur et que tous ces sacrifices n'aient pas été fait en vain. Lire cela aujourd'hui, quand on sait qu'une seconde guerre mondiale a eu lieu tout juste 20 ans plus tard mais aussi quand on voit l'état du monde actuel, c'est vraiment douloureux. Ça n'en est pas moins un très beau roman évidemment, bien qu'un peu répétitif avec le détail de toutes les batailles qui se sont déroulées pendant quatre ans. Heureusement, il y a Susan, la touche d'humour indispensable, que j'ai vraiment adoré dans ce roman, plus que Rilla je dois dire qui malgré ses qualités n'arrive pas à remplacer sa mère, Anne, dans le rôle de l'héroïne selon moi. J'ai aussi trouvé que cette façon d'effacer les autres enfants, surtout Shirley et les jumelles, était un peu étrange."
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Et comment cela s'est-il fini ?
"Malgré des émotions intenses, ce ne sera pas mon tome préféré de la série mais ça ne m'empêche pas d'être triste de la terminer. Heureusement, il me reste encore quelques nouvelles à découvrir et surtout, de nombreuses autres histoires de l'autrice."
Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...
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