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romans noirs coréens 1 - Page 2

  • Séoul Copycat de Lee Jong-Kwan

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    • séoul copycat, Séoul, thriller coréen, littérature coréenne, passion corée, hanguk, Corée du Sud, lee jong-kwanMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Séoul Copycat ?

       "Je l'ai souvent croisé en librairie mais j'avais envie d'en lire d'autres avant celui-ci et puis, j'ai fini par me dire qu'au moment où je le voudrai, il n'y serait sûrement plus, comme toujours, alors je l'ai pris. Si ça ce n'est pas un raisonnement infaillible !"

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Un homme se réveille à l'hôpital mais tout est noir, aussi bien devant ses yeux que dans sa tête. Il ne se souvient pas qu'il s'appelle Lee Suyin, ni qu'il est inspecteur de police, ni même de l'accident qui l'a amené ici alors qu'il poursuivait un serial killer. Mais il va devoir retrouver la mémoire au plus vite s'il ne veut pas devenir à son tour la proie..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai aimé l'ambiance de ce roman. Très vite, on comprend que l'on nous ment, au héros comme au lecteur. On soupçonne tout le monde, on échafaude différentes théories et certaines se révéleront juste mais pas toutes. Alors que je pensais être déçue par la fin, avoir tout deviné, le troisième tiers du livre opère un virage interessant et nous propose des rebondissements inattendus. Les non dits et la pudeur coréenne ajoutent  une dimension supplémentaire à tout cela, comme l'obscurité dans laquelle évolue Lee Suyin qui est à la fois métaphorique et réelle. Tous les passages dans lesquels il se fie aux bruits pour se repérer et se rassurer sont très bien traités d'ailleurs."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Ce n'est pas un coup de coeur mais c'est un polar honnête. Je suis un peu frustrée de ne pas avoir eu toutes les réponses à la fin mais, là encore, c'est tellement coréen que je commence à m'y faire."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    et toutes celles sur les polars coréens, par LÀ

     

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  • Le Portrait de la Traviata de Do Jinki

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    • le portrait de la traviata, do Jinki, littérature coréenne,polar coréen,thriller coréen,hanguk,passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Portrait de la Traviata ?

       "Tout ce qui est coréen m'attire l'oeil au milieu de l'étal des libraires. Après être passée devant cette publication à plusieurs reprises et en avoir lu les premières pages sans pouvoir les oublier, j'ai fini par craquer."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "L'inspecteur Lee Yuhyeon a un doute. Il a arrêté un suspect de meurtre, l'a envoyé devant le tribunal mais il a un doute. Alors quand ce dernier est relâché faute de preuves et qu'il doit recommencer son enquête à zéro, il décide de demander l'aide de Gojin, l'avocat de l'ombre..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je resors de ma lecture avec un sentiment un peu mitigé. J'ai beaucoup aimé le début. Le policier doit reprendre toute son enquête et on suit son raisonnement, ses doutes, les interrogatoires et la récolte des preuves. L'énigme semble s'épaissir à chaque fois qu'il la retourne dans un sens ou dans l'autre. L'avocat Gojin, même s'il est peu présent, est aussi un personnage interessant et intrigant, tous les éléments sont là pour fabriquer un très bon roman policier. Mais au bout d'un moment, on cesse d'avancer, on tourne même un peu en rond et surtout, plus les pages se tournent, plus l'inspecteur semble incapable de réfléchir par lui-même, de vérifier les pistes les plus élémentaires. Il s'en remet tellement à Gojin qu'il en devient idiot, et c'est vraiment décevant. Et puis bizarrement, il m'a manquée également un peu de Corée dans tout ça. L'intrigue aurait tout aussi bien pu se dérouler ailleurs."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je n'avais pas trouvé le meurtrier mais il faut dire que la solution est assez tordue. Je reste quand même un peu perplexe en le refermant mais comme il s'agit d'une série, je donnerai sûrement sa chance au tome suivant pour me faire une meilleure idée. En revanche, je cherche toujours le rapport du titre avec le reste."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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