"C'est à la fois une fascination pour la beauté de ce livre et un intérêt grandissant pour la nature qui m'entoure, né de l'année difficile que nous venons de passer, qui m'ont poussée à acheter ce livre."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Melissa Harrison écrit chaque mois une chronique sur la nature dans le Times. Elle a regroupé ici cinq ans d'observations, à la fois au coeur de la ville de Londres et à la campagne..."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"Je me suis lancée sans être tout à fait sûre que le 'nature writing' puisse me correspondre, moi qui ne lit quasiment que des romans depuis presque une décennie. J'avais peur de m'ennuyer, que cela n'éveille pas suffisamment mon intérêt au-delà des premières pages mais j'ai eu tort de m'inquiéter. Le sujet est passionnant et ce, malgré un vocabulaire que je n'ai pas l'habitude de rencontrer (même en français pour être honnête) et qui m'a compliqué la tâche. Me voilà maintenant plus riche d'un nombre non négligeable d'appellations d'oiseaux, de fleurs et d'arbres, dans les deux langues !
Après, le fait que ce soit ici des chroniques regroupées en un même opus induit une certaine redondance et peu d'approfondissement des différents sujets évoqués, ce que j'ai un peu regretté. Ce n'était donc peut-être pas le livre parfait mais il aura au moins eu le mérite de m'initier au 'nature writing."
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Et comment cela s'est-il fini ?
"J'ai déjà hâte de tenter à nouveau l'expérience et de trouver le format qui me convient parfaitement pour me rapprocher de la nature et m'apprendre toutes ces petites choses que je négligeais, à tort, jusqu'à ce jour."
Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...