- Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec la Conspiration des Ténèbres ?
"Un dimanche à 15h, j'ai aperçu ce livre au résumé prometteur sur feu Blog-O-Book, en partenariat avec le Livre de Poche. Et comme je suis excessivement rapide, j'ai réussi à l'emporter et je m'en réjouissais d'avance."
- Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Jonathan Gates, un étudiant en cinéma, nous raconte sa rencontre avec l'œuvre de Max Castle, qu'il n'aura de cesse d'étudier et de décortiquer tout au long de sa vie pour mettre à jour ses mystères."
- Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"Lorsqu'on porte un nom tel que la Conspiration des Ténèbres, il ne faut pas s'étonner de ce que les gens s'attendent à ne serait-ce qu'un tout petit peu de conspiration... Ici, on a plutôt 650 pages de décortication du cinéma et de son histoire pour environ 150 pages de vague conspiration tout juste racontée, à peine effleurée. L'auteur a certes une écriture envoûtante qui nous tient un moment en haleine mais pas assez pour les 824 pages que contient son roman. La seule chose qui m'a fait tenir est mon incroyable curiosité et mon inépuisable optimisme qui me permettait de penser que le dénouement n'en serait que plus époustouflant. Mais comme rien de tout cela ne finit par arriver, la déception n'en est que plus grande. En guise de consolation l'auteur nous offre une fin ouverte, où l'on peut presque décider nous-mêmes de ce qu'il se passe finalement. Si dans certains cas, ce genre de fin peut être intéressant, j'estime qu'après avoir ingurgité autant de pages où il ne se passe absolument rien, je méritais mieux pour le final!"
- Et comment cela s'est-il fini?
"Vous l'avez compris, j'ai refermé ce livre avec soulagement et je suis peinée de dire que je ne le rouvrirai pour rien au monde. Je suis sûre qu'il pourrait en intéresser certains, mais le résumé et le titre promettent des aventures qui ne sont pas au rendez-vous!"
Mlle Alice, merci, et à dimanche prochain...