- Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec la Mort s'Habille en Crinoline?
"J'ai eu la chance de recevoir ce roman de la part de sa maison d'édition, Julliard, et j'avoue qu'une série de meurtres sous le second empire est un bon argument pour me donner envie de lire."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Tout commence en 1856, lorsque la comtesse de Castiglione fait une entrée époustouflante au bal des Tuileries. Mais quelques années plus tard, alors que l'époque de son apogée est derrière elle, on retrouve dans tout Paris des cadavres de jeunes femmes lui ressemblant et portant la même robe que le soir de son triomphe. Le jeune Dragan, policier inexpérimenté, va se voir confier cette affaire intrigante."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"J'ai beaucoup aimé le contexte qui est particulièrement bien dépeint par l'auteur, les descriptions des robes également, même si elles finissent par être un peu trop nombreuses, et les incursions dans les ateliers, boutiques et salons de mode. L'enquête policière est également intéressante mais malheureusement je n'ai pas du tout accroché avec les personnages principaux, à tel point que j'espérais qu'ils ne finissent pas ensemble ce qui est pourtant l'inverse de l'effet voulu à mon avis. J'ai trouvé la jeune Eglantine assez agaçante mais le pire reste Dragan que j'ai trouvé d'une niaiserie crasse. Alors non seulement on a envie de le secouer, mais en plus, après avoir lu qu'il a grandi dans un théâtre parmi les femmes, sa personnalité ne colle pas du tout je trouve. Bref, du début à la fin, ils m'ont tapé sur les nerfs."
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Et comment cela s'est-il fini?
"Là encore, deux aspects bien différents se dégagent. La fin de l'enquête est surprenante et bien trouvée, tout ce que l'on attend d'une révélation dans un policier. Mais pour ce qui est de la fin de l'histoire entre les deux protagonistes et bien, elle est à l'image du reste de leur histoire..."
Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...