- Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Mystérieuse Affaire de Styles?
"George a très judicieusement proposée un challenge Agatha Christie et comme je ne les avais pas lu depuis longtemps, je m'y suis inscrite avec plaisir. J'ai décidé de tout reprendre depuis le début avec Poirot et j'ai donc commencé par La Mystérieuse Affaire de Styles.
- Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Le Capitaine Hastings obtient une permission d'un mois et croise par hasard John Cavendish, un vieil ami. Celui-ci l'invite à venir passer quelques temps dans la maison familiale où il pourra renouer avec d'anciennes connaissances, telle la belle-mère de John, qui vient de se remarier avec un individu des plus étranges. Alors qu'Hastings pense pouvoir se reposer dans un environnement calme et apaisant, un meurtre se produit! Heureusement, logent au village quelques gentlemen Belges, parmi lesquels le célèbre Hercule Poirot!"
- Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"Lorsque j'ai lu les premières lignes, je me suis dit: "Oh non, c'est cette histoire là!!" J'ai vu l'adaptation plus d'une fois, ce n'est pas ma préférée et de plus, je me souviens très bien de qui est le coupable! Puis, j'ai commencé le récit, suivit les méandres et les pièges d'Agatha Christie et n'ai plus été sûre du tout de connaître l'assassin. Drôlement forte cette Agatha dites-donc!
J'ai aussi été des plus heureuses de retrouver l'ambiance de ses romans, et c'est un peu comme si moi-même j'avais retrouvé une vieille connaissance. J'ai pu redécouvrir un humour mordant que j'avais oublié et qui me fait dire que Jane Austen et Agatha Christie ont plus de points communs qu'on ne pourrait le penser. Le Capitaine Hastings dans sa description de Poirot et son appréciation de ses propres qualités est tout bonnement tordant!"
- Et comment cela s'est-il fini?
"Trop vite, comme toujours avec Agatha. En même temps, c'est sûrement exactement ce qu'il faut pour nous donner envie de nous jeter sur le suivant, et c'est exactement ce que je vais faire!"
Mlle Alice, merci, et à dimanche prochain...
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