- Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Jardin Blanc?
"Connaissant déjà Stephanie Barron pour ses livres sur Jane Austen, j'ai été très intriguée de découvrir qu'elle s'était également attaquée à d'autres illustres auteurs telles que Virginia Woolf et Vita Sackville-West."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Jo Bellamy, paysagiste américaine, se rend à Sissinghurst, la maison ayant autrefois appartenu à Vita Sackville-West et célèbre pour ses jardins, afin d'y copier le Jardin Blanc pour l'un de ses clients. Mais elle va également soulever des mystères liés à son grand-père, autrefois jardinier au château, et au suicide de Virginia Woolf."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"Je dois tout d'abord dire que je ne connais que peu l'histoire de Virginia Woolf, de Vita Sackville-West et du groupe de Bloomsbury. Ce ne sont pas des auteurs que j'ai beaucoup lu et je pense que cela me rend bien plus indulgente à cette lecture que lorsque je lis la série de Stephanie Barron sur Jane Austen. En conséquence, j'ai passé un très agréable moment. C'est léger, ça se lit facilement et de nombreux passages sont intéressants. On y parle bien sûr littérature, mais aussi peinture et paysagisme. Mon père et ma sœur exerçant ce métier, c'est forcément une dimension qui m'a beaucoup plue. Concernant les personnages, j'ai particulièrement apprécié le fait que l'auteur nous épargne l'héroïne idiote et se serve plutôt des évènements pour justifier ses choix. C'est difficile à expliquer sans vous en dire trop mais dans ce genre d'histoires les péripéties sont souvent dues au fait que l'héroïne prend systématiquement la mauvaise décision, ce qui n'est pas forcément le cas ici. On trouve cependant une bonne dose de méchants et stupides qu'on prendra plaisir à détester, ne vous inquiétez pas!"
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Et comment cela s'est-il fini?
"La fin apporte les réponses et, très important pour moi, les punitions que l'on attend. En lisant ce livre avec détachement par rapport à l'Histoire et en ayant conscience de sa légèreté, je peux dire que je me suis régalée."
Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...
Venez découvrir tout mes chroniques sur la série austenienne de Stéphanie Barron ICI