- Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec L'Étrangleur d'Edimbourg?
"Ian Rankin a généralement bonne presse dans le monde du thriller et ayant apprécié ma première incursion dans son univers, j'avais très envie de retourner là où tout a commencé, à la première enquête de l'inspecteur adjoint Rebus."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Plusieurs jeunes filles ont été enlevé et toute la ville est en alerte. Lorsque l'on finit par retrouver leurs corps, le doute n'est plus possible, on a à faire à un tueur en série. L'inspecteur adjoint John Rebus va alors se joindre à l'enquête, et bien qu'assigner à des tâches ingrates par son supérieur, il pourrait découvrir des indices essentiels."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"C'est sombre, brut, sans complaisance, ni pour les personnages, ni pour la ville. On sent presque de la colère sous la plume. John Rebus, le "héros" qui n'en est pas un, m'a rappelé le Monk d'Anne Perry. Un homme d'une quarantaine d'année, bourré de défauts certains et avec un lourd passé plein de mystères, presqu'autant pour lui que pour les autres. Intéressant mais pas forcément très original. Ce premier tome de saga tourne donc forcément beaucoup autour de lui mais j'ai aimé qu'il se retrouve plus souvent à la périphérie de cette enquête qu'en son coeur et nous permette de suivre tout ça sous un angle un peu différent. Après, pour avoir lu un autre Ian Rankin avec un autre enquêteur, Plaintes, je suis assez déçue de les trouver finalement assez interchangeables sur bien des points, d'autant que de nombreuses années se sont écoulées entre l'écriture de ces deux romans et que je n'y vois pas une grande évolution. Je reste légèrement mitigée donc."
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Et comment cela s'est-il fini?
"La fin se déroule en un clin d'oeil et pas le temps de s'appesantir. Un peu trop bref à mon goût. J'ai malgré tout bien envie de lire une nouvelle enquête de Rebus mais il en faudra plus cette fois pour que ce ne soit pas la dernière."
Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...
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