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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Grossir le Ciel ?
"Tous les ans, à l'occasion du salon du livre à Paris, j'en profite pour découvrir de nouveaux auteurs présents et j'ai été attiré par les critiques élogieuses et les nombreux prix du polar remportés par ce livre. Je trouve également la couverture très belle, d'une sobriété qui colle parfaitement au récit."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Gus est un paysan solitaire, qui ne demande rien à personne et dont toutes les journées ou presque se ressemblent. Mais le matin où l'on annonce la mort de l'abbé Pierre, il sent que tout ne sera plus jamais pareil et quand il entend des coups de fusil qui viennent de la ferme d'Abel, sous voisin et seul ami, il ne peut s'empêcher d'imaginer le pire..."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"J'avais un peu peur de ce milieu rural, de cette lenteur, de cette inaction latente mais finalement, on ressent tellement d'empathie pour Gus, le personnage principal, qui nous livre ses pensées les plus intimes et ses moindres sentiments, que les pages défilent facilement. L'auteur nous dépeint cela et cet environnement inhospitalier avec brio. Il faut dire également que le roman est très court et je pense que c'est un format qui lui convient parfaitement. Le suspense, quant à lui, n'est pas haletant mais ce n'est pas forcément le principal ici. On attend plutôt patiemment que les pièces du puzzle finissent par s'emboîter et que celles que l'on nous cache soit finalement révélées au grand jour..."
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Et comment cela s'est-il fini?
"J'ai malheureusement été déçue par la fin, abrupte, injuste et peu surprenante du côté des révélations et je le regrette d'autant plus que j'avais bien apprécié jusque là cette nouvelle expérience de lecture."
Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...