"Anne Perry est pour moi une valeur sûre. Elle se lance ici dans une nouvelle série autour de la montée du fascisme dans les années 30 et j'ai trouvé le premier tome plus que convaincant. J'étais donc impatiente d'en savoir plus et j'ai eu la chance de recevoir ce livre de la part des éditions 10 18."
-
Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Pour sa première mission vraiment sérieuse au service du MI6, Elena va devoir se jeter à nouveau dans les bras de celui qui l'a trahie des années plus tôt et lui à fait perdre bien plus que son emploi. Mais sera-t-elle capable cette fois de démêler le vrai du faux..."
-
Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"J'ai aimé la dynamique de ce roman, autour des différents personnages, dans différents lieux : Berlin, Londres et Trieste. L'époque est tout simplement fascinante. Aujourd'hui, nous savons que la Seconde Guerre Mondiale a malheureusement eu lieu mais à ce moment-là, chacun espère encore que la Première était bien la Der des Der. Certains seront prêts à tout d'ailleurs pour que ça le soit, quitte à pactiser avec l'ennemi alors que d'autres commencent à comprendre qu'il y a encore pire qu'une nouvelle guerre, contre toute attente. Fascinant, je vous dis. Les seuls petits points négatifs de cette saga sont que je n'aime pas la soeur d'Elena, qui me donne l'impression de toujours vouloir tirer la couverture à elle au moment où sa cadette trouve enfin son chemin et je déteste la façon dont les membres de cette famille parle d'Elena en son absence."
-
Et comment cela s'est-il fini ?
"J'ai trouvé cette fin très efficace a bien des niveaux. Tout d'abord, Elena se révèle et certains aspects du travail d'espion ne sont pas ici gommés pour préserver le personnage. Ensuite, je craignais qu'au moins une des intrigues soit étirée sur plusieurs tomes et ce n'est ici pas le cas, ce qui est plus qu'appréciable. Vivement le prochain."
Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...
Retrouvez toutes mes chroniques des livres d'Anne Perry ICI
et toutes celles de la saga Elena Standish, par LÀ