Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Pension Vanilos ?
"Agatha Christie, c'est toujours une bonne idée."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Miss Lemon, la secrétaire d'Hercule Poirot, est parfaite dans son travail. Alors quand celle-ci se met à laisser échapper des fautes dans le courrier du détective, il comprend que quelque chose la perturbe et va lui proposer son aide, à elle et à sa soeur..."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"Je me rappelais d'une partie de l'intrigue pour avoir vu l'adaptation un certain nombre de fois mais comme il y a de nombreux mystères à résoudre ici, ce n'était pas forcément gênant. Ça partait plutôt bien d'ailleurs, avec une entrée en matière amusante mais finalement, plusieurs éléments feront qu'il ne figurera pas parmi mes Poirot préférés. D'abord, il y a beaucoup de personnages et je trouve qu'ils ne sont pas assez bien caractérisés pour réussir à les différencier. Ensuite, si on met de côté la première et la dernière page, l'humour est quasiment complètement absent de ce tome-ci alors que l'humour de cette série, c'est quand même ce qui fait tout son charme. Enfin, on est dans le cas de figure qui revient régulièrement où Poirot est présent dès le départ, où il se doute déjà d'un certain nombre de choses, et pourtant il faudra trois morts avant que le coupable ne soit finalement démasqué. J'avoue que ça m'énerve toujours."
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Et comment cela s'est-il fini ?
"Là encore, Christie a fait mieux. Certaines révélations sont étonnantes mais on se demande comme le détective a trouvé le fin mot de l'histoire tellement cela paraît être tout droit sorti de son chapeau, sans véritables indices pour nous guider. Mais bon, rappelons que même un Agatha Christie moyen reste meilleur que bien des policiers."
Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...
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