Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Fille du Pêcheur de Perles ?
"Quand j'ai présenté cette sortie sur instagram, plusieurs personnes m'ont conseillé sa lecture et comme je suis très influençable, et que la couverture est très belle, j'ai évidemment craqué."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Lorsque le bateau revient après des semaines de pêche, le père d'Eliza n'est pas à bord, il a tout simplement disparu et personne ne semble prêt à s'en inquiéter. Persuadée qu'il est toujours en vie, la jeune fille va alors décider d'enquêter de son côté..."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"J'ai adoré ce changement de lieu et d'époque pour des contrées que je connais peu et un contexte qui m'était totalement inconnue. L'Australie, la recherche des perles et la façon dont ont été traités les peuples aborigènes (atroce, sans surprise), tout est interessant et certaines choses ont encore besoin d'être mises en lumière de nos jours. J'ai également apprécié l'enquête, l'énigme, même si finalement le pourquoi du comment ne tient pas vraiment la route et aurait vraiment mérité d'être mieux élaboré. Enfin, j'ai surtout aimé partir à l'aventure au côté d'Eliza, un personnage féminin fort et intrépide, prête à tout pour sa famille. En revanche, moi qui n'aime pas les romans longs, j'aurais quand même voulu ici qu'on ne saute pas des passages entiers de l'histoire pour arriver directement aux conclusions, c'était un peu facile. L'autrice évite finalement toutes les scènes qui auraient pu être vraiment chargées en émotion et apporter de la profondeur au récit, comme si elle ne s'était pas sentie capable de les écrire et ça manque terriblement."
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Et comment cela s'est-il fini ?
"J'ai franchement levé les yeux au ciel sur certains rebondissements et j'aurais aimé en savoir tellement plus sur d'autres... Mais je garde malgré tout un avis plus que positif de ce voyage et je suis curieuse de lire à nouveau cette autrice, en espérant voir sa plume, déjà très belle, évoluer."
Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...
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