"Je voulais résister, je n'avais pas prévu de craquer, je croyais même avoir réussi mais ce livre ne cessait de m'appeler. Je veux tout lire d'Han Kang, le moindre de ses mots et Grasset a eu la gentillesse de m'envoyer ce recueil pour combler ce désir."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Les poèmes de Han Kang, traduits en français et rassemblés dans cet ouvrage, nous ouvrent une porte sur son univers et ses thèmes de prédilection..."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"Je l'ai souvent répété, la poésie ce n'est pas mon univers. J'ai adoré ça plus jeune mais aujourd'hui je n'y suis plus très sensible et par-dessus le marché, je ne comprends pas bien l'intérêt d'une poésie traduite. Ça part mal du coup, non ? Mais ça ne m'empêche pas de faire quelques exceptions, pour une raison très simple, c'est un incroyable révélateur (d'une personne, d'un pays, d'une culture...) et ça, c'est quelque chose qui me passionne et qui m'attire. Alors je ne m'extasie peut-être pas sur chaque poème que j'ai pu lire (ce qui ne m'empêche pas d'avoir noté quelques très belles phrases) mais je suis une nouvelle fois frappée par la puissance de la plume de Han Kang et par ses obsessions aussi, ces sujets ou ces mots qui reviennent sans arrêt comme la mort, le sang mais aussi la neige, sa langue, sa bouche... Et bien sûr, je ne sais pas ce que cela dit d'elle exactement mais ça m'intrigue et m'interroge, et j'aime ça."
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Et comment cela s'est-il fini ?
"Et bien même si je suis toujours un peu effrayée par la poésie et la conscience que j'ai d'y être parfois un peu hermétique, j'ai bien l'intention de continuer à en lire de temps en temps. Quant à Han Kang, vivement le prochain."
Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...
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Alors, vous craquez pour "Ces Soirs Rangés dans mon Tiroir" ?