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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Kaboul Express ?
"J'ai beaucoup aimé Baad, du même auteur, et j'avais vraiment hâte de découvrir la suite et de retrouver ses personnages et leur univers si particulier. J'ai, de plus, rencontré Cédric Bannel avec grand plaisir aux quais du polar début avril, et je me suis plongée dans Kaboul Express dès le retour en train."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Au détour d'une enquête, à Kaboul, le qomaandaan Kandar tombe sur des documents effrayants, suggérant qu'un attentat de grande envergure se prépare contre la France. Avec l'aide de Nicole Laguna, de la DGSI, ils vont tout tenter pour empêcher la catastrophe de se produire..."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"J'ai vraiment eu grand plaisir à retrouver le qomaandaan, un personnage comme on voudrait en rencontrer plus souvent. J'ai également aimé me plonger de nouveau dans les beautés et les turpitudes de l'Afghanistan. En revanche, j'ai préféré l'enquête policière du précédent au scénario d'attentat de celui-ci. D'abord, parce que j'aime les thrillers, tout simplement et ensuite, vous vous en doutez, parce que c'est un peu trop proche de la réalité, une caractéristique que je ne recherche pas dans les romans que je lis, surtout sur ce sujet si sensible. Pour autant, si ce qu'on imagine est effrayant, ce qu'on apprend n'en est pas moins passionnant et je me dis à plusieurs reprises durant ma lecture que je retournerais bien poser plein de questions à l'auteur !"
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Et comment cela s'est-il fini?
"La fin est un peu abrupte et je referme le livre avec l'envie d'en savoir plus et de retrouver au plus vite Nicole et Oussama. Même si l'histoire m'a moins emballée que le précédent, je reste donc très attachée à cet univers, aux personnages et à tout ce que nous transmet l'auteur avec efficacité. Un autre petit bémol pour finir, la couverture, que je trouve beaucoup moins attrayante que celle de Baad."
Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...
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