Grip of the Shadow Plague de Brandon Mull

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Grip of the Shadow Plague?

   "Après et Rise of the Evening Star, je continue ma découverte de cette réserve magique et de ses habitants."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Cette suite se déroule le même été que le livre précédent, alors que tout le monde pense avoir eu son lot d'ennui. Mais tout à coup, les créatures de la lumière se transforment petit à petit en créatures de l'ombre, comme si elles étaient mystérieusement infectées par quelque chose."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

   "Je suis ressortie de cette lecture avec, comme à chaque fois, un sentiment positif, mais comme à chaque fois, ce ne sont pas des personnages qui m'accompagnent ou m'intriguent au-delà de ma lecture. Je ne sais comment l'expliquer mais il manque un petit plus à cette série. D'ailleurs, j'ai lu ce tome-ci il y a quelques temps et je ne me souviens déjà plus de grand chose! De plus ici, les enfants n'ont pas grandi depuis le tome précédent et même si Kendra part à l'aventure de son côté, les choses peinent à évoluer! Certains tomes auraient facilement pu être regroupés en un seul. En bref, selon moi, il ne se passe pas assez de choses, il manque un je ne sais quoi de magique!"

• Et comment cela s'est-il fini?

   "Je vais bien sûr continuer la série, je veux savoir la fin. Mais je peux affirmer sans peine que je n'ai pas trouvé le successeur d'Harry Potter malheureusement, et que Seth m'énerve toujours autant!"

 

    Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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Habibi de Craig Thompson

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Habibi?

    "C'est un livre que l'on m'a offert pour mes 30 ans. Ce n'est pas le genre de livre que je me serais moi-même achetée mais parfois on peut avoir de bonnes surprises... ou pas.

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

    "On suit le destin de Dodola, une petite fille vendue très jeune à son mari et qui, après sa mort, devra se débrouiller toute seule."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

    "Je ne suis pas fan de tout ce qui tourne autour de la religion, quelle qu'elle soit, je ne peux donc pas dire que les citations du Coran tout au long de l'histoire m'ont enthousiasmée. Quant aux scènes de viols, de meurtres et de désolation, ce n'est pas non plus l'idée que je me fais d'un moment agréable passé avec un livre. Alors vous vous dites peut-être que je préfère nier les horreurs de l'existence mais ce n'est pas le cas. J'y pense tous les jours, j'en vois tous les jours... Je n'ai pas besoin d'un livre pour réfléchir à ces choses-là, j'ai besoin des livres pour m'évader...

   Malgré tout ou à cause de tout cela, on s'attache bien sûr beaucoup aux deux héros et on espère sans cesse pour eux que les choses s'arrangent, autant que possible..."

• Et comment cela s'est-il fini?

    "La fin est un peu abrupte mais plutôt jolie. Je continue tout de même à me demander pourquoi le livre s'appelle Habibi alors que pour moi l'héroïne c'est Dodola. Dommage que l'auteur, après lui avoir infligé toutes ces souffrances, ne lui ait pas reconnu le droit élémentaire de donner son nom à son histoire."

 

    Mlle Alice, merci, et à dimanche prochain...

Carmen de Prosper Mérimée

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Carmen?

   "Encore une rencontre faite grâce à Christian Lacroix et son magnifique coffret!"

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Le narrateur nous relate sa rencontre avec Carmen et avec Don José, qui nous fera le récit de son histoire d'amour avec la belle gitane..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

   "Mérimée nous parle d'abord de voyages, de paysages et de rencontres et ce n'est finalement qu'à la moitié de ce court récit que nous retrouvons Don José, prêt à nous livrer toutes les péripéties de sa vie avec Carmen. J'ai ressenti la tristesse et le désespoir de cet homme brisé qui nous rapporte les évènements qui l'ont conduit là où il est: comment il a aimé Carmen, ce qu'il lui a sacrifié et où cela l'a mené. De ce fait, j'ai eu l'impression de rester extérieure au tumulte de ces aventures qui appartiennent déjà toutes au passé."

• Et comment cela s'est-il fini?

   "J'avais été très marqué par l'opéra Carmen, où nous suivons cette fois les évènements pendant leur déroulement. Ici, j'ai eu du mal à ressentir tout le feu et le passion de cette histoire d'amour sanguinaire universelle, que l'opéra a su sublimer me semble-t-il."

 

    Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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