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éditions de la table ronde

  • La Crevette et l'Anémone de Leslie Poles Hartley

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    • la crevette et l'anémone, Eustache et hilda, Leslie poses Hartley, l. p. hartley, classique anglais, éditions de la table ronde, tome 1Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Crevette et l'Anémone ?

       "J'ai beaucoup aimé le Messager, du même auteur, et je dois avouer que la Crevette et l'Anémone m'intriguait déjà depuis un certains temps alors je n'ai pas su résister à cette édition de la trilogie parées de nouvelles couvertures aux couleurs douces et harmonieuses."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Eustache et Hilda passent des heures à jouer sur la plage. Le petit garçon vénère sa grande soeur et fait - presque - tout ce qu'elle lui demande. Alors lorsqu'elle l'incite à parler à la vieille Miss Fothergill dont il a pourtant peur, il finit par céder, sans se douter que son destin pourrait s'en trouver chambouler..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'avais quand même une petite appréhension en commençant ma lecture parce que le Messager est un roman chargé d'amertume et que ce n'est pas forcément ce que j'avais envie de lire. Je ne peux pas dire que celui-ci en soit dépourvu mais ce n'est pas le sentiment qui domine, du moins, pas dans ce premier tome. Le roman est assez court, les pages se tournent toutes seules et j'ai trouvé cette lecture charmante. La cruauté des petites filles m'a rappelé les enfants de Marcel Pagnol et j'aurais vraiment aimé que l'ont ait plus de contexte dès le départ pour apprécier Hilda à sa juste valeur, ce qui s'est avéré difficile. Les adultes non plus ne sont pas très sympathiques d'ailleurs, j'en ai peur, si ce n'est Miss Fothergill que l'on voit bien trop peu. Mais le héros, c'est Eustache de toutes façons, et c'est un petit garçon sensible, craintif et extrêmement attachant. J'espère qu'il le restera et je suis très intéressée par la façon dont il évoluera au fil des tomes mais pour le moment, je l'aime beaucoup."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Si je n'avais pas eu tant de lectures qui m'attendaient déjà, j'aurais très certainement enchainé directement avec le deuxième tome et je suis vraiment impatiente de retrouver Eustache.

       PS : un petit regret tout de même pour une énorme erreur de traduction qui a persisté jusqu'à cette édition. Si vous entendez parler de "toboggans", ce qu'il faut comprendre par là, c'est "luge" en fait..."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des romans de Leslie Coles Hartley ICI

     

    Alors, vous craquez pour "La Crevette et l'Anémone" ?

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  • Divorce à l'Anglaise de Margaret Kennedy

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    • Margaret Kennedy, vintage classic, divorce à l'anglaise, littérature anglaise, mathieu persan, éditions de la table rondeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Divorce à l'Anglaise ?

       "Le Festin, réédité l'année dernière chez le même éditeur, a été l'un de mes plus jolis coups de coeur de 2022, ce n'est donc rien de dire que j'attendais celui-ci avec grande impatience. Et puis, couverture de Mathieu Persan quoi."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Betsy est décidée, Alec et elle doivent divorcer. C'est entendu entre eux, tout est réglé et se déroulera dans la plus grande cordialité. Mais la mère de ce dernier n'est pas d'accord, elle, et elle est déterminée à venir y mettre son grain de sel..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Au départ, ça commençait bien. J'ai retrouvé ce que j'aime dans la plume de Margaret Kennedy, son humour, sa finesse, son analyse psychologique. Elle a quelque chose de Jane Austen, j'ose le dire. Après, il y a l'écriture bien sûr, mais il y a aussi l'histoire que raconte l'auteur. Ici, très vite, j'ai compris que pour moi le plaisir de lecture serait très limité. C'est précisément le genre de récit que je n'aime pas, une famille qui se délite par bêtise, fierté, manque de communication. Regarder des gens qui auraient tout pour être heureux déconstruire pas à pas leur vie et se rendre misérables ne me procure aucune espèce de joie, satisfaction ou je ne sais quoi d'autre. Je peux reconnaître toutes les qualités littéraires à ce roman, il n'en reste pas moins que je n'ai pas aimé, et j'en suis la plus peinée."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai malgré tout plus apprécié la fin que le reste, le rythme s'accélère et après quelques rebondissements, chacun reprend sa vie et accepte son lot. Que faire d'autre..."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres de Margaret Kennedy ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Divorce à l'Anglaise" ?

    Catégories : Lire des Romans 0 commentaire
  • La Fin d'une Ère - la Saga des Cazalet V d'Elizabeth Jane Howard

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    • la fin d'une ère, la saga des Cazalet, les Cazalet, elizabeth jane howard, littérature anglaise, saga familiale, éditions de la table ronde, mathieu persanMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Fin d'une Ère ?

       "Après avoir lu les quatre premiers tomes de la saga des Cazalet, je pouvais difficilement m'arrêter là. Et les couvertures de Mathieu Persan me font toujours craquer."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "La fin d'une ère commence en 56 et son titre résume bien les faits. On retrouve les Cazalet alors que la Duche vient de mourir, que l'entreprise va mal et que des décisions difficiles doivent être prises..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ce tome a été écrit presque 20 ans après le précédent et je ne comprends pas très bien l'intérêt pour tout vous dire. Le précédent était une fin tout à fait satisfaisante à mon goût. Ajoutez à cela les critiques très mitigées que j'avais déjà lues et vous comprendrez que j'avais des sentiments mitigés avant même de m'attaquer à cette lecture. Et mes craintes ce sont révélées fondées. Alors comprenez-moi bien : ça se lit aussi bien que les précédents, les pages défilent sans problème et on a grand plaisir à retrouver chaque personnage. Mais on passe tellement de l'un à l'autre que tout est un peu dilué si je puis dire. J'ai lu quelque part que c'est comme un épilogue sans fin et ça résume bien la situation. Et que dire de ce que l'auteur fait subir à ses personnages. On dirait que tant qu'elle n'a pas tout saccagé, elle n'est pas satisfaite. De ce point de vue là, c'est extrêmement décevant."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin s'étire en longueur, décrit des petits riens sans intérêt et après 500 pages j'ai toujours beaucoup de mal à différencier tous les petits enfants. Finalement, j'avais vraiment hâte que ça se termine. Un beau gâchis quand même."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques de la saga des Cazalet ICI

     

    Alors, vous craquez pour "La Fin d'une Ère" ?

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