Les Micro Humains de Bernard Werber

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Micro Humains?

   "J'ai eu la chance de recevoir ce livre de la part d'Albin Michel et après m'être fait prêter le premier tome, j'ai pu m'atteler à celui-ci."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "L'humanité va devoir faire avec la présence des Emachs, ses humaines de 17 cm créées en laboratoire. Mais vont-ils se contenter de les traiter comme des produits ou finalement leur reconnaître une âme."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

   "Je n'avais que moyennement accroché au premier tome et j'attendais mieux de celui-ci. Mais point d'étincelle cette fois encore. Excepté le héros, les personnages principaux humains y deviennent encore plus détestables que dans le livre précédent. Les Emachs prennent plus de place dans l'histoire et j'ai apprécié la première partie dans laquelle elles s'organisent pour se défendre et se battent courageusement. Malheureusement le soufflé retombe assez rapidement et on finit par tourner en rond sur les sujets de prédilection de l'auteur, encore et toujours. Lorsque l'on a déjà lu toutes ses œuvres précédentes, on est bien mal récompensé. Et puis, il y a trop d'annexes à l'histoire: les souvenirs de la Terre, les extraits de l'Encyclopédie, les voyages de David dans ses vies intérieures... Cela laisse bien peu de place au reste finalement et casse complètement le rythme."

• Et comment cela s'est-il fini?

   "Pour quelqu'un qui n'aurait jamais lu Werber, le livre doit être plaisant et son génie toujours bien présent. En ce qui me concerne, je pense qu'il est grand temps qu'il se renouvelle un peu. Et l'histoire n'est pas finie, un troisième tome est à venir. Je ne suis pas sûre d'avoir très envie de le lire."

 

    Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

Retrouvez la chronique du premier tome ICI

Troisième Humanité de Bernard Werber

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Troisième Humanité?

   "J'ai eu la chance de recevoir Micro Humains, le tout nouveau Bernard Werber, mais ce n'est que lorsque je l'ai eu entre les mains que je me suis rendue compte qu'il s'agissait d'un tome 2. Me voilà devant un grand dilemme: lire le deux sans connaître les bases de l'histoire ou acheter le premier tome en grand format, moi qui n'achète toujours que des poches. Heureusement, Lili m'a sauvé et a eu la gentillesse de m'envoyer son exemplaire par la poste."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Les scientifiques travaillent à l'avenir de notre planète et au moyen de nous sauver de nous-même. Certains voient notre salut dans le clonage ou dans l'espace, d'autres dans la féminisation de la population ou sa miniaturisation. Ce sont ces deux derniers projets que le Colonel Ovitz, avec l'aide du Président français, souhaite soutenir..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

   "Les livres de Bernard Werber sont toujours passionnants, surtout pour une curieuse telle que moi, et celui-ci ne fait pas exception. J'y découvre et y apprend beaucoup de choses et cela me donne envie d'approfondir certains sujets. C'est également le deuxième auteur que je lis en quelques mois, avec Dan Brown, qui aborde le sujet de la surpopulation, ce que je trouve courageux, même s'il le fait sous couvert de science-fiction. Pour ce qui est de l'histoire pure en revanche, je n'ai pas été vraiment transporté. Werber, dans un de ses livres précédents, explique que l'homme ne peut que tourner en rond et faire ce qu'il sait faire même avec toute la bonne volonté qu'il mettra à vouloir s'améliorer. Et je trouve qu'ici c'est l'auteur qui commence un peu à tourner en rond avec ses propres thèmes de prédilection. Et je dois dire que je n'ai éprouvé aucune affection particulière pour les personnages."

• Et comment cela s'est-il fini?

   "L'histoire se raconte en plusieurs tomes et après avoir fini ce livre, j'ai en fait l'impression de m'être arrêtée en cours de lecture. Je vais donc rapidement enchaîné avec le tome suivant et j'ai bon espoir de l'apprécier davantage compte tenu de ses héroïnes."

 

    Mlle Alice, merci, et à dimanche prochain...

Retrouvez ma chronique sur la suite de Troisième Humanité ICI