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romain slocombe

  • L'Affaire Léon Sadorski de Romain Slocombe

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec L'Affaire Léon Sadorski ?

       "Depuis les débuts de la Bête Noire, j'ai beaucoup apprécié toutes ses parutions et j'aime généralement beaucoup les romans qui se déroulent au cours de la Seconde Guerre mondiale. Deux raisons pour ne pas passer à côté de ce roman."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Avril 1942, le destin de l'inspecteur Sadorski, collabo et antisémite, sous l'Occupation allemande..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Il y a peu de façons de le dire, j'ai détesté. Inutile de me sauter dessus tout de suite, voir de m'insulter, je suis consciente que beaucoup ont adoré, que le livre est pré-selectionné pour le Goncourt mais je ne peux pas contrôler mon ressenti, désolée. Premier point négatif, la quatrième de couverture nous dévoile plus de la moitié du livre et pas la plus intéressante selon moi, lui ôtant donc le seul élément qui aurait pu me garder accrocher, la surprise, la découverte. La suite effectivement, avec son semblant d'enquête policière, enfin, aurait pu plus me plaire mais c'était trop tard, j'étais perdue pour toujours. Si je suis fascinée par ce qui façonne l'histoire des gens, je n'ai pas fait des études de psychologie pour rien, je ne vois aucun intérêt en revanche à me vautrer dans ce que peut faire et dire de pire la nature humaine sous l'effet conjugué du groupe, de la propagande et... de sa propre nature bien sûr. Certains diront que c'est un devoir de mémoire peut-être, personnellement je n'ai pas besoin de ça pour me souvenir, et je suis justement trop consciente des mécanismes psychologiques en jeu pour permettre de juger qui que se soit. Enfin, quand un auteur vous donne le nom de toutes les rues que l'inspecteur traverse pour vous dire qu'il est allé au boulot, je sais que ce n'est pas un roman pour moi. Plus d'un passage donne plus l'impression de lire des archives qu'un roman. C'est d'ailleurs déjà ce qui ne m'avait pas plu dans le précédent, j'aurais mieux fait de m'en souvenir plus tôt. Sans parler des listes de noms, de qui a fait quoi et quand, nombreuses et longues qui ne sont pour moi pas moins mesquines que les petites lettres de dénonciation de Sadorski."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "Même sur la fin je suis déçue, la vengeance n'étant accomplie qu'à moitié mais inutile d'en rajouter je crois. Et je finirai donc en rappelant que tout ce qui ne m'a plu m'est propre, que je n'ai pas la vérité universelle mais que c'est également mon droit de ne pas avoir aimé (oui, je suis fatiguée de me faire engueuler parce que je n'ai pas apprécié un livre, maintenant je prends les devants)."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez ma chronique d'Avis à mon Exécuteur et après, c'est promis, j'arrête de lire Romain Slocombe.

    Catégories : Lire et Enquêter 3 commentaires
  • Avis à mon Exécuteur de Romain Slocombe

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Avis à mon Exécuteur?

       "C'est le troisième livre de la rentrée littéraire que j'ai eu l'occasion de pouvoir découvrir, une histoire d'espion, de guerre froide et de mystères, ça me tentait énormément."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Victor Krebnistsky nous raconte ses années d'espionnage pour Moscou, et comment il s'est peu à peu rendu compte que ceux pour qui il travaillait était loin de l'idéal communiste qu'il poursuivait."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Ce livre n'est pas inintéressant, loin de là, cela dit il a été une déception pour moi, je ne vous le cacherai pas. Et la raison principale en est le résumé officiel qui promettait bien des choses que l'on ne retrouve finalement pas à la lecture. Si vous parcourez la quatrième de couverture, vous penserez comme moi que vous vous apprêtez à lire l'histoire d'un homme que l'on a chargé d'assassiner son meilleur ami et qui comprend à ce moment-là qu'il est temps de s'enfuir. En fait, ça, c'est la fin du livre. Vous voyez où est le problème? Victor Krebnistky détaille en fait les opérations dont il a été acteur ou témoin afin de nous expliquer comment il en est arrivé là. Et bien que se soit extrêmement instructif, il s'agit principalement d'une liste de lieux, de noms russes assez difficiles à lire alors je ne vous parle même pas de les retenir, de meurtres, de massacres, de sigles sans fin. Heureusement que l'auteur écrit bien, ce qui facilite l'ingurgitation d'autant d'informations mais cela reste trop dense pour être un véritable plaisir."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "Ça s'arrête un peu au milieu de nul part, peut-être au moment le plus intéressant. J'ai du entrecouper ma lecture d'autres livres plus léger, et me suis trimballée le livre plusieurs semaines. Je dois donc dire que le sentiment prédominant lorsque je l'ai enfin refermé fut le soulagement."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Catégories : Lire des Romans 4 commentaires