"Je l'ai découvert grâce à ma dealeuse d'envies, Emjy. Et doublement, qui plus est. D'abord parce que c'est sur son compte que je l'ai vu et que je suis tombée amoureuse de la couverture, illustrée par la talentueuse Sarah McMenemy, et ensuite parce qu'elle a eu la gentillesse de me l'envoyer."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Après des années de pression et de travail acharné, Lucy se voit obligée de lever le pied à cause de sa santé. Elle décide alors de s'isoler six mois dans un petit village des Cotswolds, afin de se reposer et de faire quelques recherches sur la Seconde Guerre Mondiale..."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"J'ai adoré l'ambiance de ce village anglais, j'avais sans cesse envie d'y retourner, de me blottir dans ce cadre rassurant, avec ses habitants emblématiques, ses traditions, ses commérages... C'est indéniablement le point fort du roman. Pour ce qui est de l'histoire, c'est moins réussi j'en ai peur. J'ai trouvé que l'intrigue était vraiment lente à démarrer, et à progresser d'ailleurs. Il y a aussi peu de suspense dans le dénouement qu'il y en a dans les secrets de guerre de la vieille Bunty que l'on devine aisément. Cela manque donc de tension, d'une raison qui nous pousserait à tourner les pages plus vite et bizarrement, le constat est le même du côté du héros. Franchement, on a bien envie de secouer tout ça, lui compris, parce que bon, le flegme anglais ça va bien cinq minutes mais quand sa fille adolescente sèche les cours, lui ment les yeux dans les yeux et qu'il lui dit juste de ne pas recommencer, pitié !"
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Et comment cela s'est-il fini ?
"C'est bien sûr mignon tout plein sur la fin et il y a plein de petites choses très chouettes tout au long du roman également, comme le chat qui s'appelle Darcy, les chiens très présents ou l'histoire de la cabine téléphonique bien sûr, disons juste qu'il ne faut pas en attendre trop."
Mlle Alice, merci pour cette cinquième participation au challenge "In English, please", et à lundi prochain...