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éditions de la table ronde

  • Les Soeurs Field de Dorothy Whipple

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    • les soeurs field, Dorothy Whipple, les éditions de la table ronde, la table ronde, littérature anglaiseMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Soeurs Field ?

       "Quelle merveille qu'une maison d'édition s'intéresse à ces autrices anglaises méconnues en France, et les éditent de si belle façon ! Je ne pouvais évidemment pas passer à côté des soeurs Field et je remercie les éditions de la Table Ronde pour cette lecture."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Depuis le décès de leur mère à l'adolescence, Lucy, en tant qu'aînée, s'est toujours sentie responsable de ses soeurs, Charlotte et Vera, et toute sa vie elle n'aura de cesse d'essayer de les aider et de les sauver, avant de faire de même pour leurs enfants..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Dans le précédent roman de Dorothy Whipple que j'avais lu, on observe le bonheur d'une famille se déliter au fil des pages et j'avais trouvé cela très pénible. Ici, malgré des passages vraiment sombres, mon ressenti est différent parce que Lucy est notre espoir, Lucy apporte de la lumière au récit. Et même s'il n'est jamais agréable de voir des femmes souffrir et aussi cruel que cela puisse être de le présenter de cette manière, Vera et Charlotte ne sont pas Lucy. J'ai donc adoré chaque page de ce roman et je me suis émerveillée non seulement de la plume de l'autrice et mais aussi de sa connaissance très fine de la nature humaine, incroyable de justesse et de modernité quand il s'agit de décrire les processus de manipulation d'un mari toxique. Les hommes ne sont pas à leur avantage dans ce récit d'ailleurs, c'est une évidence, mais je dois dire que j'ai malgré tout été déçue par ceux qui sont pourtant décrits positivement comme leur frère, qu'on ne voit jamais et qui ne s'inquiète en rien du destin de ses soeurs, ou même le mari de Lucy qui semble parfait pour elle mais qui la laisse se rendre seule dans la maison d'un homme dangereux. Cet aspect-là m'a laissée perplexe mais ça n'en reste pas moins un roman superbe."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Dans les dernières pages, j'ai eu l'impression que l'autrice se rendait compte tout à coup que les choses n'allaient pas si mal et qu'il faudrait rajouter une petite touche de drame, superflue à mon avis. J'ai aussi beaucoup regretté le destin de deux personnages qui ont été un peu trop rapidement abandonnés à mon goût. C'est peut-être ce qui me sépare de l'énorme coup de coeur que cette lecture aurait pu être."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des romans de Dorothy Whipple ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Les Soeurs Field" ?

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  • La Crevette et l'Anémone de Leslie Poles Hartley

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    • la crevette et l'anémone, Eustache et hilda, Leslie poses Hartley, l. p. hartley, classique anglais, éditions de la table ronde, tome 1Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Crevette et l'Anémone ?

       "J'ai beaucoup aimé le Messager, du même auteur, et je dois avouer que la Crevette et l'Anémone m'intriguait déjà depuis un certains temps alors je n'ai pas su résister à cette édition de la trilogie parées de nouvelles couvertures aux couleurs douces et harmonieuses."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Eustache et Hilda passent des heures à jouer sur la plage. Le petit garçon vénère sa grande soeur et fait - presque - tout ce qu'elle lui demande. Alors lorsqu'elle l'incite à parler à la vieille Miss Fothergill dont il a pourtant peur, il finit par céder, sans se douter que son destin pourrait s'en trouver chambouler..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'avais quand même une petite appréhension en commençant ma lecture parce que le Messager est un roman chargé d'amertume et que ce n'est pas forcément ce que j'avais envie de lire. Je ne peux pas dire que celui-ci en soit dépourvu mais ce n'est pas le sentiment qui domine, du moins, pas dans ce premier tome. Le roman est assez court, les pages se tournent toutes seules et j'ai trouvé cette lecture charmante. La cruauté des petites filles m'a rappelé les enfants de Marcel Pagnol et j'aurais vraiment aimé que l'ont ait plus de contexte dès le départ pour apprécier Hilda à sa juste valeur, ce qui s'est avéré difficile. Les adultes non plus ne sont pas très sympathiques d'ailleurs, j'en ai peur, si ce n'est Miss Fothergill que l'on voit bien trop peu. Mais le héros, c'est Eustache de toutes façons, et c'est un petit garçon sensible, craintif et extrêmement attachant. J'espère qu'il le restera et je suis très intéressée par la façon dont il évoluera au fil des tomes mais pour le moment, je l'aime beaucoup."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Si je n'avais pas eu tant de lectures qui m'attendaient déjà, j'aurais très certainement enchainé directement avec le deuxième tome et je suis vraiment impatiente de retrouver Eustache.

       PS : un petit regret tout de même pour une énorme erreur de traduction qui a persisté jusqu'à cette édition. Si vous entendez parler de "toboggans", ce qu'il faut comprendre par là, c'est "luge" en fait..."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "La Crevette et l'Anémone" ?

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  • Les Oracles de Margaret Kennedy

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    • les oracles,margaret kennedy,mathieu persan,les éditions de la table ronde,littérature anglaise,vintage classicMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Oracles ?

       "J'ai adoré le Festin de Margaret Kennedy, réédité aux éditions de la Table Ronde et j'ai eu un avis beaucoup plus mitigé sur le suivant, Divorce à l'Anglaise. J'avais hâte de savoir si celui-ci pencherait plutôt du côté du premier ou du second."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Alors qu'un violent orage a secoué la petite ville de Summersdown sans faire de gros dégâts, il se pourrait bien que ses répercussions n'aillent finalement bien plus loin que l'on a pu le penser au premier abord..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je ne vais pas faire durer le suspense éternellement, je dirais que cette lecture se situe parfaitement au croisement des deux autres. Je n'ai pas eu de coup de coeur mais j'ai bien aimé tout de même. C'est un petit peu long à démarrer et à se mettre en place et une partie de l'histoire, celle des enfants, est indéniablement plus interessante que le reste. On y retrouve une vision assez pessimiste du couple que l'on commence à reconnaître chez Margaret Kennedy, une connaissance certaine de la nature humaine et humour noir que j'apprécie beaucoup. Il est peut-être plus léger que dans le Festin mais cette histoire de sculpture est quand même d'une ironie mordante. J'aurais aimé qu'elle finisse avec plus d'éclat et que le roman se termine sans amertume mais cela n'en rend le récit que plus réaliste. Si l'expérience ne fut pas du tout désagréable donc, je ne suis pas certaine pour autant que cette lecture me marquera durablement."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je reste curieuse de découvrir le reste de l'oeuvre de Margaret Kennedy et de savoir quel texte choisira de nous proposer la maison d'édition la prochaine fois mais mon engouement du début commence peut-être à s'essouffler un peu."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des romans de Margaret Kennedy ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Les Oracles" ?

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