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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Joueur de Cartes?
"C'est sur le site de Babelio que j'ai fait la rencontre de ce livre qui promettait un roman de fantasy mêlant l'extravagance d'une Alice au pays des Merveilles aux surprenantes rencontres d'un Magicien d'Oz."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Sophie, une jeune fille écossaise de 14 ans, ne peut s'empêcher de fouiner dans le musée dont son père est le conservateur et de désobéir à ses ordres en approchant un mystérieux automate qui semble semer la mort autour de lui..."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"Je ne sais pas si on retrouve l'extravagance d'Alice mais en tous cas presque tous les autres éléments du livre y sont, ça c'est sûr: la chute, le jeu de carte, le roi qui veut couper la tête de la jeune fille... Avec une héroïne moins attachante pour ne rien arranger, mal élevée et arrogante et qui semble ne rien apprendre de ses malheureuses expériences. Quant à l'utilisation d'Arthur Conan Doyle comme héros, il n'apparaît en tout et pour tout que dans les quelques premières et dernières pages. Inutile de vous dire donc que pour moi ce livre n'a tenu aucune des promesses avancées en quatrième de couverture. Pourtant l'écriture est sympathique et certains passages accrocheurs mais même ceux-là sont gâchés par de trop nombreuses coquilles dans le texte!"
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Et comment cela s'est-il fini?
"Même la fin m'a déçue! Sophie ne s'en sort absolument pas grâce à elle et rien n'est résolu! Si c'est un livre destiné à la jeunesse, où est donc la morale?"
Mlle Alice, merci, et à dimanche prochain...
"Je remercie encore Babelio et les Editions Volpilière ainsi que l'auteur Daniel Henocq pour sa gentille dédicace, en espérant qu'il ne m'en voudra pas trop de ma critique, mais quand il s'agit de livres, je ne peux m'empêcher de donner mon avis franc et honnête!"
Commentaires
Bonjour Alice,
Je voulais d'abord vous remercier pour cette chronique, mais si le roman ne semble pas avoir toutes les promesses émises par la quatrième de couverture... mais la partie imaginaire est voulue comme une plongée dans un monde loufoque et déjanté, plus un hommage à ces deux célèbres romans qui sont devenus des références pour des dizaines d'auteurs de l'imaginaire.
Concernant Doyle, son rôle était de l'utiliser comme un personnage secondaire, plus comme confident de Sophie même s'il revêt un caractère primordial lors de la conclusion du roman.
Rien n'est résolu... en êtes-vous sûr ? Même si les éléments ne sont pas clairement décrits, les indices quant à son changement de personnalité sont bien présents... entre les lignes... et la morale est à tisser de la part de chacun, en aucun cas énoncée comme telle à la fin du roman. N'est-il pas plus intéressant pour la jeunesse de construire sa propre conclusion que de la fournir toute faîte ?
Le dernier rebondissement sous-entend peut-être que cette machine est plus redoutable qu'il n'y paraît... à suivre.
Désolé pour les coquilles :-( mais n'hésitez pas à remonter l'info à l'éditrice.
Au plaisir de discuter du Joueur de Cartes lors d'un prochain salon. Et sincèrement, merci pour cette critique.
Daniel H
Bonsoir,
Merci d'être passé par ici et d'avoir laissé un commentaire malgré mon avis sur votre roman, qui j'en suis tout à fait consciente, ne doit pas vous faire plaisir! Je me rends compte que ma chronique laisse à penser que je n'ai vraiment pas aimé ce livre alors je voudrais préciser plusieurs petites choses:
- d'abord, ceci est mon ressenti. Cela veut dire que ce n'est que mon avis mais aussi que même si ce n'est pas ce que vous avez voulu faire passer, cela reste ce que j'ai ressenti.
- ensuite, je le répète, l'écriture est très bien (même si votre éditeur devrait vraiment être plus vigilant sur les coquilles dont une sur la quatrième de converture sur le titre même de l'oeuvre de Lewis Carroll!!!). Le problème principal vient selon moi justement encore et toujours de cette quatrième de couverture plus que de l'histoire: on nous vend Doyle, l'Ecosse et l'époque victorienne alors que ce ne sont pas du tout les éléments principaux de votre roman. C'est à cela qu'est du ma grande déception et je pense que cela dessert vraiment le livre. Si je ne m'étais pas attendu à tout cela, j'aurai certainement plus apprécié l'histoire.
- enfin, j'en suis désolée, mais Sophie est une jeune fille insupportable, qui le reste jusqu'au bout et qui ne doit pas son retour à son mérite. Pour moi, la morale est donc: soyez désobéissant et arrogant, cela vous attirera peut-être des ennuis mais quelqu'un viendra vous en tirer!! Et s'il fallait y voir autre chose, et bien c'est trop subtil pour moi, et pour avoir lu d'autres critiques, je ne semble pas être la seule dans ce cas. Je suis consciente encore une fois que ce n'est pas ce que vous avez voulu exprimer mais c'est ce qu'il en resort pour moi. Mais ce n'est que mon avis :)
J'aime ta franchise à toute épreuve ! Après tout, c'est ça aussi le jeu d'être auteur, pouvoir se voir critiqué...
Même si j'imagine que ça doit être dur.
Et pour les coquilles, il n'y a rien qui m'agace plus, je trouve que ça manque de sérieux !
Merci ;p J'espère toujours aimé chaque livre que j'ouvre, et d'autant plus ceux qui me sont offerts donc ce n'est pas de gaité de coeur que je fais des critiques, ce n'est vraiment pas un plaisir mais je voulais exprimer mon sentiment tel qu'il m'est venu!
@Eiluned : Aucun problème avec la critique. Celle d'Alice est parfaitement justifiée avec son ressenti ;-)
Et quel plaisir un auteur qui accepte la critique si gracieusement et avec qui l'on peut discuter alors que cela ne doit vraiment pas être facile. Merci :)