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  • Une Forêt Obscure de Fabio M. Mitchelli

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Une Forêt Obscure ?

       "Est-il utile une fois de plus que je vous dise à quel point j'aime les thrillers et la collection de la Bête Noire ?"

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "À Montréal, Louise Beaulieu, flic en perdition, n'a pas très envie d'enquêter sur ce détraqué qui poste des vidéos de chats qu'il torture. Jusqu'à ce qu'il ne s'agisse plus de chats..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Décidément, en ce moment, il semble que je sois complètement à contre courant de la blogosphère. Alors que les autres chroniques sont plutôt dithyrambiques sur ce roman, personnellement je n'ai pas aimé. Beaucoup d'éléments ne m'ont pas convaincue. J'ai déjà eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, qui ne cesse de naviguer entre plusieurs actions, plusieurs lieux, plusieurs époques... Difficile de démêler tous les fils. Pour conséquence, le grand nombre de protagonistes nous empêche de nous attacher particulièrement à l'un ou l'autre, surtout compte tenu de leur histoire respective. Ah oui, parce que, tenez-vous bien, l'une à vu sa soeur mourir enfant, l'autre a perdu sa fille tuée par un chauffard, la troisième a une petite fille atteinte de progeria... Ça fait vraiment beaucoup de malheurs pour une poignée d'individus et encore je ne vous en ai pas dit la moitié. J'ai trouvé ça franchement ridicule et je ne vous parle même pas des énormes et improbables coïncidences... Enfin, je dois admettre que je suis assez gênée par l'utilisation faite ici de Luka Rocco Magnotta et du meurtre qu'il a commis. Tout d'abord, parce que cela me paraît trop récent pour être exploité, ensuite pour l'ajout d'un élément "expliquant" le meurtre : Luka aurait vu sa soeur se faire violer. Bien que je sois personnellement bien consciente qu'il s'agit d'un élément de fiction, je trouve ce mélange avec la réalité dangereux, d'autant que Luka a vraiment une soeur pour qui la situation doit être suffisamment difficile sans en rajouter une couche..."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "Plutôt mieux que le reste. Une fois toutes les intrigues fondues en une et l'amoncellement d'histoires secondaires écarté, on commence à s'y retrouver. Mais les jalons posés pour amorcer une suite n'ont pas suffi à me faire oublier le reste et je sais déjà que pour moi ça s'arrêtera là."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques sur la collection de la Bête Noire ICI 

    Catégories : Lire et Enquêter 0 commentaire
  • Radar de Rief Larsen

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Radar ?

       "J'avais été très intrigués par L'Extravagant Voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet mais je n'avais pas eu l'occasion de le lire, je me suis donc dit que j'allais tenter l'aventure avec le nouvel opus du même auteur."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "En 1975, un jeune couple blanc met au monde un enfant noir comme le charbon. Sa mère n'aura alors de cesse de trouver ce qui "cloche" chez son fils et l'emmènera chez tous les médecins du pays. Jusqu'au jour où une troupe de théâtre scientifique installée dans le Grand Nord norvégien lui dit qu'elle peut le guérir..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "J'aimerais vous parler des aspects positifs de ma lecture mais en toute honnêteté, même s'ils existent, ils sont noyés sous le négatif. Ce livre est sans fin, absurde, part dans tous les sens, vous raconte la vie de plusieurs personnages différents en remontant à chaque fois aussi loin que possible dans son arbre généalogique. Vous me connaissez, j'ai fini par sauter des pans entiers de l'histoire sans jamais en ressentir le manque mais tout en gardant mon inébranlable optimisme. J'attendez donc avec impatience l'apothéose, le moment où tous ces destins se croiseraient pour cheminer ensemble et nous offrir leur histoire pleine de poésie. Mais il arrive trop tard et n'apporte rien de plus, tout reste absurde et toutes les questions que vous vous posez restent en suspens. Et si vous vous êtes pris d'affection pour certains personnages, ce qui franchement n'est pas gagné, tant pis pour vous, vous ne saurez rien de leur destin."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "Après avoir lu 719 pages d'absurdités, c'est le summum de la déception et de la frustration. Aucune fin, aucune réponse. Alors, je sais, certains me diront que je n'ai pas compris la beauté du concept défendu dans le livre et dont il est la représentation vivante mais je vous rassure, j'ai saisi, c'est juste que ça ne m'atteint pas ou que je suis complètement passée à côté selon le point de vue. En tous cas, en refermant ce livre, je soupire sur les heures que je lui ai consacré et qui ne me seront jamais rendues."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain... 

    Catégories : Lire et Imaginer 0 commentaire
  • Red Queen de Victoria Aveyard

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Red Queen, le pouvoir est un jeu dangereux ?

       "J'avais déjà vu passer les jolies couvertures de cette série et j'étais bien tentée mais avec les dystopies, j'ai toujours peur de tomber sur quelque chose de trop jeunesse et j'ai du mal à me laisser tenter. L'occasion s'est finalement présentée lorsque j'ai remporté ce titre à la dernière masse critique Babelio."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Mare Barrow est une Rouge, cela veut dire qu'elle est banale et que sa vie se déroulera au service des Argents, sûrement condamnée à mourir dans leur guerre sans fin. Mais si elle se découvrait un pouvoir aussi extraordinaire que ceux que détiennent les Argents, serait-elle alors capable de sauver les siens ou ne deviendrait-elle qu'un instrument de plus dans les mains de la famille royale ?"

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Red Queen est pour moi une bonne dystopie, qui se lit facilement mais qui souffre malgré tout de plusieurs points faibles. Tout d'abord, mélangez Hunger Games et, surtout, la Sélection est vous obtenez ce livre. Attention, je ne dis pas du tout que l'auteur a copié, c'est normal de retomber toujours sur le même genre d'éléments dans ce style d'histoires mais ayant lu et adoré les deux titres précédemment cités (et c'est pas de bol parce que j'en lis pas tant que ça dans ce domaine), celui-ci manquait pour moi de nouveauté et d'originalité. Si j'avais découvert le livre de Victoria Aveyard en premier, je l'aurais sûrement adoré. Malgré tout, il y a quand même encore quelque chose qui m'aurait agacée dans n'importe quel contexte et il s'agit de l'héroïne (oui, c'est ballot quand même). Cette fille dont tous les garçons tombent amoureux et qui tombe amoureuse de tous les garçons, pitié quoi ! Il en résulte, mais ce n'est sûrement pas la seule raison, un manque d'empathie cruelle pour Mare qui a heureusement été compensé chez moi par un autre personnage."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "Attention, j'ai peur de vous spoiler donc ne lisez pas ceci si vous voulez découvrir cette série ! La fin amène un retournement de situation que je n'avais pas vu venir, sûrement parce que je suis un peu naïve. Cela paraît donc être une bonne nouvelle non ? Et bien non. Pour moi, l'auteur se tire une balle dans le pied en sacrifiant le seul personnage que j'ai apprécié pendant toute ma lecture et du coup, franchement, pas sûre du tout de lire la suite. Quant aux révélations sur qui est mort et qui ne l'est pas, honnêtement ça c'était gros comme une maison !"

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Catégories : Lire et Imaginer 0 commentaire