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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Disparue d'Angel Court?
"C'est toujours avec plaisir et impatience que je retrouve le nouvel opus des aventures du couple Pitt, même si j'en suis moins friande depuis que Thomas est à la Special Branch."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Une jeune espagnole, prônant des idées religieuses qui scandalisent autour d'elle, vient passer quelques jours en Angleterre. Ayant reçue des menaces de mort et le climat politique étant extrêmement tendu avec l'Espagne, Pitt est chargé d'assurer sa protection. Mais il ne prend pas cela très au sérieux et elle est enlevée sous son nez... "
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"J'ai lu plusieurs critiques négatives de ce livre au moment de sa sortie, notamment parce qu'il y a de nombreuses interrogations autour de la religion. Qu'un livre me pousse à me questionner, sur n'importe quel sujet, y compris la religion, cela est loin de me déplaire, ce n'est donc pas ce qui m'a gêné ici, en revanche je suis d'accord pour dire que l'on s'ennuie quand même assez souvent. Plus les épisodes s'enchaînent, plus les défauts récurrents prennent de l'ampleur dans cette série. On tourne souvent en rond, la police oublie de poser des questions évidentes et si Thomas s'interroge sur ses compétences, franchement nous aussi ! Il faudra par exemple plus de deux semaines après la disparition de Sofia pour qu'il commence à se dire qu'il faudrait peut-être avertir et interroger son mari resté en Espagne. J'ai eu envie de le secouer un grand nombre de fois et c'est franchement frustrant. Je ne dirais pas pour autant que je n'ai pas aimé ma lecture mais elle ne m'a pas du tout passionnée et je l'ai d'ailleurs laissé traîner autant que son enquête..."
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Et comment cela s'est-il fini?
"Même la fin est en-dessous du niveau habituel de l'auteur, on avait compris depuis bien longtemps certains des rouages que Pitt découvre devant le fait accompli et puis je dois dire que je suis bien moins indulgente que tous ces gens plein de grandeur d'âme et que pour moi, un meurtrier doit payer ses fautes."
Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...
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