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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Une Bonne École ?
"Il y a tellement d'auteurs qui sont classés dans notre esprit comme valant la peine d'être lu qu'il est bien sûr impossible de tous les connaître. Mais lorsque l'occasion se présente, il ne faut pas hésiter."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Chronique d'une "bonne" école du Connecticut au début des années quarante, de ses élèves, de ses professeurs, de leurs rêves et des leurs espoirs..."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"La quatrième de couverture nous parle du regard attendri de l'auteur sur ses années de jeunesse, sur les petites et les grandes humiliations de l'adolescence. Si lui a eu le temps de prendre du recul, le lecteur lui, est projeté directement dans cet univers difficile pour les plus faibles. Pas que ce soit vraiment nouveau pour nous. Si ça l'était peut-être à l'époque, la télé et le cinéma se sont chargés depuis de nous dépeindre maintes fois ces univers en huis clos. Le harcèlement scolaire est également un sujet plus que d'actualité aujourd'hui mais plonger au coeur de cet univers cruel, avec ces professeurs, au mieux, indifférents, n'est pas très agréable et je ne peux pas dire que j'ai pris grand plaisir à cette lecture. Le sentiment qui domine en fait est plutôt la confusion et ne pas connaître non plus la limite entre la part autobiographique et romancée nous déroute un peu plus."
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Et comment cela s'est-il fini?
"Ce qui attend ces jeunes après le pensionnat, c'est la guerre. À la fin du livre, l'auteur fait le bilan de ceux qu'il a revu par la suite et de ceux, nombreux, qui n'en sont pas revenus. Comme le reste du livre, c'est un peu brusque, un peu sec."
Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...