"Encore un livre que j'ai souvent croisé en librairie à sa sortie, puis plus du tout après et que j'ai regretté de ne pas avoir pris à ce moment-là. Alors quand l'occasion s'est à nouveau présentée, je ne l'ai pas laissée passer."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Alors qu'il cherche les raisons qui auraient pu pousser son client au crime, un jeune avocat va découvrir l'univers de la santé mentale, sa complexité et se retrouver mêlé à une enquête sur la mort d'une jeune randonneuse..."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"Le chien noir, c'est la dépression. Si ce n'est pas un sujet qui vous intéresse, si la psychologie ce n'est vraiment pas votre truc, passez votre chemin parce que ce qui m'a rendu le livre passionnant, vous le rendra barbant. Aussi bien l'avocat que les policiers vont devoir enquêter dans le milieu de la santé mentale, rencontrer plusieurs spécialistes, plusieurs patients et de nombreux passages parlent de ce qu'est la dépression, de comment on vit avec, de quelle manière on essaie de la soigner. La problématique de la Corée du Sud s'ajoute à l'équation, où se soigner, demander de l'aide, reste honteux, mais honnêtement, ce n'est pas si différent chez nous. Pour toutes ces raisons, j'ai adoré ce roman et je n'arrivais pas à en décrocher même s'il me fallait parfois un peu de temps pour digérer tout ça.
Côté enquête, il y a quelques faiblesses, quelques éléments assez évidents qu'on aurait aimé voir exploités plus tôt par les enquêteurs et dès la moitié du roman, j'avais l'impression d'avoir toutes les clés du dénouement mais..."
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Et comment cela s'est-il fini ?
"Mais si je ne m'étais pas trompée sur tout ce que j'avais compris, je n'avais pas vu venir l'essentiel et j'ai adoré la dernière révélation. Décidément, pour moi, un très bon policier psychologique.
Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...
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