"C'est depuis longtemps une série qui m'attire et que j'ai très envie de découvrir alors il était évident que la réédition des trois tomes avec des couvertures aussi sublimes ne pouvait être que l'occasion parfaite pour enfin satisfaire ma curiosité."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage de son état, se retrouve mêlé presque malgré lui à plusieurs enquêtes policières, vols, enlèvement, meurtres et que sais-je encore. Et il a comme le sentiment qu'Isabel de Saint-Gil, qui ne lui est pas étrangère, pourrait être impliquée d'une manière ou d'une autre..."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"Laissez-moi d'abord vous dire encore une fois à quel point les couvertures de cette édition sont belles. Je sais que vous avez des yeux pour voir mais c'est l'occasion de souligner le travail d'illustration de Clara Tessier. Un grand bravo !
Pour ce qui est du roman, j'ai tout simplement adoré l'univers. Pierre Pevel combine à merveille (sans mauvais jeu de mots) plusieurs éléments que j'aime : le lieu : Paris, l'époque : le début du siècle, et le fantastique : magie, fées, dragons... Et il ne lésine pas sur le contexte, tout est bien pensé, les faits et les personnages historiques s'entremêlent à ce nouveau monde. En contrepartie, j'ai trouvé que cette densité nuisait peut-être un petit peu à l'histoire elle-même et cela explique sans doute pourquoi cela n'a pas été un coup de coeur pour moi. Trop de choses à voir, trop de choses à découvrir et à démêler, on a à peine le temps de faire la connaissance des uns et des autres et de s'attacher à eux à vrai dire. Mais c'est souvent le cas des premiers tomes, et presqu'inévitable quand on propose un univers si riche, j'ai donc de grands espoirs pour la suite !"
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Et comment cela s'est-il fini ?
"J'ai également aimé la courte nouvelle proposée à la fin de cet ouvrage et cette histoire de Nautilus m'a bien amusée. Il ne me reste plus qu'à lire 20 000 lieues sous les mers, comme le conseil le narrateur d'ailleurs."
Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...