"Ce roman faisait partie des premiers coréens que j'avais repérés en français mais il n'a pas été facile à trouver en librairie, j'ai donc mis un peu de temps à l'ajouter à ma collection désormais hors de contrôle."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Ogui se réveille à l'hôpital après un accident de voiture et dans les premiers temps, il ne peut bouger que les yeux. Il va devoir alors se résilier à dépendre entièrement des autres, que les décisions prises lui conviennent ou non d'ailleurs..."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"C'est l'exemple typique du livre dont il ne faut surtout pas lire la quatrième de couverture ! Qu'est-ce que ça peut m'agacer. Il est certain que l'accroche choisie par l'éditeur donne plus envie que mon propre résumé mais après, on attend les évènements promis pendant les deux tiers du livre. Alors oui, cette dernière partie inquiétante est la plus interessante du livre et oui, j'aurais aimé qu'elle débute plus tôt, mais au final, je pense que cette stratégie ne fait qu'expliquer les avis mitigés sur le roman. Et les deux premiers tiers sont loin d'être inintéressants, d'autant que le roman est court, ils nous permettent de prendre toute la mesure de l'horreur de ce qui arrive au personnage principal, ils nous donnent le temps de nous projeter, de nous interroger. C'est ce qui rend la suite aussi efficace, étrange et dérangeante finalement et qui en fait, il me semble, un 'domestic noir' réussi. Un bon choix de lecture pour la période d'Halloween si vous voulez mon avis."
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Et comment cela s'est-il fini ?
"Bien sûr, j'aurais aimé plus de réponses, une fin plus claire, plus nette, mais depuis que je lis des romans coréens je me suis habituée à ce flou presque systématique des dernières pages."
Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...
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