"Il s'agit de la même autrice que les Enfants du Silence, qui m'avait bouleversée, alors forcément j'ai envie de lire tout ce qu'elle a écrit d'autre, à commencer par celui-ci."
-
Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Pour échapper à une énième thérapie suite à une énième tentative de suicide, Yujeong accepte d'accompagner sa tante dans ses visites aux prisonniers condamnés à mort et va voir ses préjugés s'envoler..."
-
Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"Il faut savoir que même si personne n'y a été exécuté depuis plusieurs années, la peine de mort n'a pas été abolie en Corée du Sud. On ne peut pas en dire autant des États-Unis ou du Japon par exemple, quant à la mise en oeuvre de ces sentences, le sujet reste donc universel, comme l'est Gong Ji-Young, je trouve. C'est pour moi l'une des autrices coréennes les plus accessibles. Ce roman évoque d'ailleurs de nombreux autres sujets qui nous touchent, la mort, la dépression, le pardon... Comme son précédent, il est extrêmement émouvant, les pages se tournent toutes seules et on éprouve énormément d'empathie pour ses personnages mais mes attentes étaient très élevées, je l'admets, et je n'ai pas autant aimé que les Enfants du Silence. Peut-être parce que ce dernier se basait sur une histoire vraie, peut-être parce qu'il s'agissait d'enfants, je ne sais pas exactement. Ça ne m'a pas empêché d'aimer Nos Jours Heureux et de le trouver une nouvelle fois très juste, et très courageux."
-
Et comment cela s'est-il fini ?
"Même si on sait très bien comment tout cela va se terminer, il est difficile de ne pas verser une larme ou deux sur le destin des protagonistes. Quant à moi, j'ai toujours autant envie de continuer ma découverte de cette autrice incroyable."
Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...
Retrouvez toutes mes chroniques des romans de Gong Ji-Young ICI
et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ