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  • Nos Jours Heureux de Gong Ji-Young

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    • nos jours heureux, gong ji-young, peine de mort, autrice coréenne, Corée du Sud, littérature coréenne, korean litMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Nos Jours Heureux ?

       "Il s'agit de la même autrice que les Enfants du Silence, qui m'avait bouleversée, alors forcément j'ai envie de lire tout ce qu'elle a écrit d'autre, à commencer par celui-ci."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Pour échapper à une énième thérapie suite à une énième tentative de suicide, Yujeong accepte d'accompagner sa tante dans ses visites aux prisonniers condamnés à mort et va voir ses préjugés s'envoler..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Il faut savoir que même si personne n'y a été exécuté depuis plusieurs années, la peine de mort n'a pas été abolie en Corée du Sud. On ne peut pas en dire autant des États-Unis ou du Japon par exemple, quant à la mise en oeuvre de ces sentences, le sujet reste donc universel, comme l'est Gong Ji-Young, je trouve. C'est pour moi l'une des autrices coréennes les plus accessibles. Ce roman évoque d'ailleurs de nombreux autres sujets qui nous touchent, la mort, la dépression, le pardon... Comme son précédent, il est extrêmement émouvant, les pages se tournent toutes seules et on éprouve énormément d'empathie pour ses personnages mais mes attentes étaient très élevées, je l'admets, et je n'ai pas autant aimé que les Enfants du Silence. Peut-être parce que ce dernier se basait sur une histoire vraie, peut-être parce qu'il s'agissait d'enfants, je ne sais pas exactement. Ça ne m'a pas empêché d'aimer Nos Jours Heureux et de le trouver une nouvelle fois très juste, et très courageux."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Même si on sait très bien comment tout cela va se terminer, il est difficile de ne pas verser une larme ou deux sur le destin des protagonistes. Quant à moi, j'ai toujours autant envie de continuer ma découverte de cette autrice incroyable."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des romans de Gong Ji-Young ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Nos Jours Heureux" ?

    Catégories : Lire des Romans 0 commentaire
  • Les Enfants du Silence de Gong Ji-Young

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    • les enfants du silence,gong ji-young, picquier, passion corée, passion hanguk, littérature coréenne, Corée du Sud, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Enfants du Silence ?

       "Nombreuses sont les parutions coréennes des éditions Picquier qui m'intéressent, malheureusement beaucoup sont aujourd'hui épuisées ou introuvables alors lorsque l'une d'entre elles est disponible, je n'y réfléchis pas à deux fois."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Lorsqu'Inho prend son poste de professeur dans une école pour enfants sourds, il sent tout de suite que quelque chose ne va pas mais ce qu'il va découvrir ira bien au-delà de ce qu'il aurait pu imaginer..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Le roman parlant d'enfants maltraités et étant inspiré de faits réels, je me doutais que ce serait une lecture difficile et, on ne va pas se mentir, ce fut le cas. Certains passages sont proprement insoutenables, j'en ai même pleuré, ce qui ne m'arrive que très rarement. Et puis vient la colère, d'abord face aux actes abominables qui sont commis, puis face à l'injustice. Mais malgré cela, c'est un récit magnifique, tout en pudeur et en poésie, que je ne regrette pas une seconde d'avoir lu et qui m'accompagnera très certainement pendant longtemps. J'ai aussi beaucoup aimé chaque personnage héroïque et la manière dont l'autrice n'embellit pas la vérité, n'essaye pas de faire des uns et des autres des modèles de perfection et de courage, ne cache aucune de leurs failles. C'est ce qui en fait un récit si humain."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Plus j'avançais, plus je craignais une fin plombante mais l'autrice a su insuffler ce qu'il faut d'espoir pour panser nos coeurs meurtris malgré un contexte écoeurant. Mon seul regret, c'est que l'éditeur n'ait pas jugé bon de joindre une note explicative. En effet, après la sortie du roman et son adaptation en film, l'indignation provoquée par ce récit a obligé la justice à rouvrir l'enquête, la fin de l'histoire reste donc manquante ici. Mais quelle belle leçon sur le pouvoir de la littérature."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques atour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Les Enfants du Silence" ?