Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Pendules ?
"Après celui-ci, il ne me restera plus que Poirot Quitte la Scène dans ma PAL pour terminer mon cycle Hercule Poirot, et je sais ce qu'il s'y passe. Autant vous dire que j'avance avec toujours autant de plaisir mais aussi un peu d'appréhension."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Alors que Colin Lamb parcourt Wilbraham Crescent à la recherche d'un numéro précis, une jeune femme, fort belle par ailleurs, sort d'une maison en hurlant et se jette dans ses bras. Elle vient de découvrir un cadavre..."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"J'ai adoré le début. J'ai adoré le cadre, cette rue un peu étrange où il est difficile de s'y retrouver et ses maisons dos à dos qui permettent d'avoir un panel de voisins, et donc de suspects, plus étendus. J'ai apprécié aussi d'avoir un personnage principal qui nous raconte l'histoire à la première personne et qui ne fait pas tout à fait partie de la police, si je puis le dire comme ça. Les différentes personnalités qui nous sont présentées invitent à la réflexion et permettent de ne pas s'ennuyer pendant un grand nombre de pages. Malgré tout, au bout d'un moment, ce n'est plus tout à fait suffisant. J'ai trouvé que ça traînait un peu, qu'on avait du mal à avancer et j'ai regretté la présence si discrète de notre ami Hercule Poirot, qui vieillit. Sans compter que certains éléments m'ont sautée aux yeux, même si j'ai été bien incapable de les interpréter correctement, mais ça ne m'a pas moins agacée que la police, elle, soit complètement aveugle à ces incohérences. La partie espionnage apporte un petit plus sans doute mais ce n'est pas mon roman préféré d'Agatha Christie, c'est certain."
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Et comment cela s'est-il fini ?
"Si le but est de mettre en avant les côtés les plus déplaisants de la personnalité d'Hercule Poirot, c'est réussi. Il sait tout, il a tout deviné mais récapitule tout trois fois dans les moindres détails avant de nous donner le début d'une réponse. Ça ne m'a pas amusée longtemps. À vrai dire, ça ne m'amuse plus depuis un moment même."
Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...
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