"Depuis le tout début du blog, quinze ans déjà, je me suis lancée dans le challenge de relire tous les Hercule Poirot dans l'ordre, grâce aux Livres de George, et voilà, ça y est, cette fois c'est le dernier."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Hastings est sommé, par son ami Poirot, de se rendre à Styles, là où tout a commencé. Il y retrouve sa fille et son vieil ami, qui est maintenant bien malade. Mais ses petites cellules grises fonctionnent toujours à merveille et il le met en garde, ils ont un meurtrier à arrêter..."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"Je ne partais pas dans cette lecture complètement à l'aveugle, j'avais un souvenir assez précis de l'adaptation, ou plutôt d'une des scènes finales. Je redoutais donc un peu ma lecture. Je ne me souvenais pas de l'identité de l'assassin cela dit alors, comme toujours, je n'ai cessé de m'interroger et de me faire balader. Je ne vais pas revenir sur les qualités d'autrice d'Agatha Christie, je pense qu'elles sont établies depuis longtemps, je vais donc plutôt m'attarder sur ce que j'ai moins aimé ici. D'abord, la fille d'Hastings, absolument odieuse et eugéniste, entre autres, une décision que je ne comprends pas. C'est l'affront ultime à ce personnage je trouve, dont on a aimé se moquer gentiment tout au long de la série mais qui ne méritait certainement pas une fille si détestable. Mais mon principal motif de déception, c'est que j'ai préféré l'adaptation. Voilà, c'est dit. Elle m'a beaucoup plus émue, j'en avais pleuré ! Peut-être parce que David Suchet est l'incarnation de Poirot mais peut-être aussi parce que cette fameuse scène finale est un peu différente. Elle propose une conclusion que j'ai trouvé à la fois plus bouleversante, plus grandiose et beaucoup plus à la mesure de notre détective préféré."
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Et comment cela s'est-il fini ?
"Je suis si triste de quitter Hercule Poirot mais il ne sera jamais loin, je le sais bien. Et je vais enfin pouvoir me pencher sur la relecture complète de tous les Miss Marple !"
Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...
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