Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Lire et Imaginer - Page 42

  • Le Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley

    Imprimer

    pocket,le meilleur des mondes,aldols huxley,livre

    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Meilleur des Mondes?

       "J'ai reçu ce livre comme lot d'un concours Pocket et je ne vous cache qu'il a plusieurs failli disparaître de ma PAL lors de différents écrémages. Mais il m'intriguait malgré tout et j'ai fini par me décider à le lire."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Les Hommes ne sont plus vivipares, ni monogames. Ils ne choisissent plus leur vie non plus. On fabrique les bébés à l'usine, puis on les conditionne pour la vie qu'on leur a choisi. Et tout le monde est heureux, ou presque..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Je suis très vite rentrée dans l'histoire, fascinée par la visite du Centre d'Incubation où l'on fabrique et conditionne la race humaine. Et je dois dire que dès le départ, cette lecture m'a bien plus intéressée que ce à quoi je m'attendais et l'auteur nous dépeint cela avec un tel réalisme et un argumentaire si bien amené, que l'on adhérerait presque à ce discours atroce. Et ça, c'est du génie. Ensuite, parce que nous sommes humains justement, nous plaçons tous nos espoirs dans le héros et il se révèle finalement assez décevant et peu sympathique mais Aldous Huxley n'avait pas pour optique de nous satisfaire sur ce point-là je pense. Sa vision de l'Homme reste assez tristement pessimiste."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "Dans les dernières pages, je trouve que l'auteur finit par s'écouter parler et nous inonde de discours philosophiques qui en deviennent soporifiques. Je regrette également que le Sauvage n'ait pas trouvé d'autre alternative de vie, un équilibre entre les deux folies qu'il connaissait et d'ailleurs, dans la préface, Aldols Huxley reconnaît que s'il devait réécrire le livre, ce point-là serait différent. Malgré tout, je ne regrette pas de ne pas avoir fait l'impasse sur cette lecture."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Catégories : Lire et Imaginer 4 commentaires
  • Petit Larousse Illustré des Légendes et des Mythes de Philip Wilkinson

    Imprimer

    le petit larousse illustré des légendes et des mythes,mythologies,dieux,déesses,philip wilkinson

    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Petit Larousse Illustré des Légendes et des Mythes?

       "Avant de découvrir la blogosphère littéraire, je lisais déjà beaucoup, mais pas seulement des romans. J'ai eu une période où tout ce qui parlait de fées, de légendes et de mystères finissait sur ma table de chevet. Cet ouvrage date de cette époque mais avait fini englouti sous une montagne de livres que je savais désormais s'appeler une PAL."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Le titre est assez parlant par lui-même. Il s'agit d'une encyclopédie regroupant les divers mythes et légendes des six continents."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Comme je le disais, j'ai eu une période où je dévorais ce genre de livres, jusqu'à ce que j'arrive à saturation. Cela explique déjà mon manque d'enthousiasme pour l'ouvrage mais ce n'est pas la seule raison. Esthétiquement d'abord, plusieurs éléments ont rendu ma lecture pénible. Certains encadrés sont écrits extrêmement petit, d'autres sur un fond doré qui demande vraiment un bon éclairage pour déchiffrer le texte et je ne vous parle pas des doubles pages sur fond noir, sur lesquelles je ne pouvais pas poser un doigt sous peine de laisser une grosse empreinte. Pour ce qui est du contenu, il a les avantages et les inconvénients d'une encyclopédie. J'ai trouvé passionnantes certaines parties sur des coutumes que je ne connaissais pas, en revanche la partie sur la Grèce, mythologie que je connais déjà bien, m'a parue très sommaire. Mais il est évident qu'ils pouvaient difficilement en dire plus dans un seul livre qui est déjà extraordinairement dense."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "Je ne regrette pas d'avoir cet ouvrage dans ma bibliothèque et je suis sûre que j'aurais plaisir à m'y référer à différentes occasions mais je le conseille plutôt à ceux qui n'ont vraiment que peu de connaissances sur le sujet et qui voudraient une vue d'ensemble."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

  • Avance Rapide de Michael Marshall

    Imprimer

    avance rapide,michael marshall

    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Avance Rapide?

       "J'avais reçu le premier chapitre avec la présentation des sorties Milady. C'était une très bonne façon de me tenter. J'ai trouvé ça décalé et percutant. Je n'ai pas craqué tout de suite mais j'ai fini par le croiser sur l'étagère de ma librairie et le chat me faisait clairement de l'oeil."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Stark n'est pas un privé comme les autres. Dans ce monde où chacun doit se cantonner à son quartier et où les objets parlent, il attend la mort, assis au plafond de son appartement. Jusqu'à ce que Zenda appelle et lui confie une nouvelle enquête."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Je peux vraiment dire qu'il y a deux parties très distinctes dans ce livre qui ont déclenché des sentiments extrêmement différents chez moi. Durant la première partie, pour faire simple, je me suis dit que j'avais trouvé un nouveau Jasper Fforde, et franchement, je peux difficilement faire plus beau compliment. J'ai adoré l'originalité de l'histoire, l'imagination folle de l'auteur, l'univers incroyable qu'il crée avec ses différents quartiers (les sons, les couleurs, les chats!!), c'est absolument génialissime. Je ne peux même pas vous le décrire, en quelques mots c'est impossible, c'est bien trop loufoque. Puis il y a eu la descente en enfer, la seconde partie et sa longue errance, sa dimension psychanalytique... J'ai détesté, je ne vois pas d'autres façons de le dire."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "C'est quand même la déception qui domine à la fin du roman parce que lorsque l'on débute aussi bien, on ne peut décemment pas laisser tomber le lecteur ainsi en cours de route."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Catégories : Lire et Imaginer 2 commentaires