Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Books are my Wonderland - Page 274

  • Orphelins 88 de Sarah Cohen-Scali

    Imprimer

    sarah cohen-scali,orphelins 88,collection r,seconde guerre mondiale,lebensborn

    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Orphelins 88 ?

       "J'ai du mal à résister à un livre qui se déroule pendant la seconde guerre mondiale, ce n'est pas nouveau, même si j'ai toujours peur du roman cliché, vu et revu, mais le fait que celui-ci soit édité dans la Collection R, donc jeunesse, de Robert Laffont, a vaincu mes dernières résistances."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Le bras droit de l'enfant à tendance à se tendre pour le salut nazi et pourtant le tatouage de son bras gauche indique clairement qu'il est passé par un camps de concentration. Alors qui est-il ? Orphelin ou non ? Germanisé, polonais ou juif ? Il n'en sait rien, il n'a aucun souvenir..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "On suit ce gosse perdu, complètement écartelé entre les pensées du National Socialisme que l'on lui a inculqué et ce qu'il peut voir de ses propres yeux dans l'orphelinat dans lequel il atterri après la guerre. Il va devoir réapprendre à réfléchir seul, découvrir ce qu'il pense par lui-même et sans savoir qui il est réellement, il luttera pour n'avoir à choisir aucun camp, après tout, la guerre est finie. J'ai vraiment adoré cette dimension de l'histoire qui nous montre les souffrances de différents peuples sans essayer de les hiérarchiser, qui nous rappelle également que le racisme est partout, et pas seulement chez les oppresseurs, et qui nous explique, enfin, que l'on peut avoir fait des choses terribles et avoir une seconde chance. Je ne parle pas des nazis eux-mêmes, bien sûr, de ceux qui avaient la conviction d'avoir raison et d'accomplir un plan supérieur, mais de tous les autres. Peu de choses sont noires ou blanches dans une guerre et le fait que l'auteur raconte cela à travers des enfants, dans un langage simple accessible à ces jeunes lecteurs, permet d'adoucir la leçon donnée. Quant au personnage de Wally, un G.I. noir qui, là encore, mettra bien à mal le libéralisme des États-Unis et son illusion de liberté, il m'a tout bonnement chamboulé."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin est certainement ce que j'ai le moins aimé : trop de coïncidences extraordinaires, entre autres. J'ai également grandement déploré l'un des éléments qui nous est dévoilé et qui, pour moi, affaibli le message général mais je ne peux en dire plus sans vous spoiler. De toutes façons, ça n'enlève rien à mon sentiment général : lisez ce livre ! (et ça ne m'a pas empêché d'être émue aux larmes)."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez d'autres chroniques autour de la Seconde Guerre Mondiale ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Orphelins 88" ?

    Catégories : Lire des Romans 0 commentaire
  • La Trilogie Berlinoise de Philip Kerr

    Imprimer

    bernie gunther,philip kerr,la trilogie berlinoise,l'été de cristal,la pâle figure,un requiem allemand,seconde guerre mondiale

    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Trilogie Berlinoise ?

       "À l'occasion du salon du livre, avertie de la présence de Philip Kerr, je m'étais renseignée sur ses écrits et j'avais tout de suite su que ses livres allaient rejoindre ma PAL. On ne trouve plus les trois premiers (l'Été de Cristal, la Pâle Figure et un Requiem Allemand) que sous la forme de cette trilogie mais je n'ai pas regretté de la faire signer par l'auteur qui nous a malheureusement quitté depuis."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "En 1936, Bernie Gunther, ancien flic, s'est reconverti en détective privé depuis qu'être National Socialiste est devenu plus que souhaitable dans l'administration allemande. Mais son expertise dans le domaine va lui ramener de "prestigieux" clients dont il se serait bien passé et son franc-parlé, lui causer quelques ennuis..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai hésité à écrire trois chroniques séparées mais puisque les livres sont édités ensemble et que je les ai lu d'une traite, autant faire un compte rendu commun. Il faut savoir que le premier roman se déroule en 1936, le second en 1938 et le dernier en 1947. C'est fascinant ! J'avoue, je suis une grande adepte de cette période et de tout ce qui tourne autour d'Hitler et de la seconde guerre mondiale et ici l'auteur nous offre une vision complètement différente de celle que l'on nous rabâche sans cesse, celle de l'intérieur, celle de l'Allemagne, et plus précisément celle d'un homme qui exècre ce qui arrive à son pays. Quant au troisième roman, qui nous plonge cette fois après-guerre, je découvre personnellement des pans entiers de l'Histoire, que l'on ne m'a jamais appris à l'école, et qui ne redore pas particulièrement le blason des pays victorieux ! Bref, rien que pour ça, je peux dire que je me suis régalée. Ajoutez à ça un personnage grande gueule et caustique, héroïque mais pas trop, fin limier et séducteur... Enfin, pour ce qui est des enquêtes policières, j'ai trouvé celle du premier roman un peu facile mais je me suis complètement laissée prendre par celle du troisième."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'avoue qu'après trois aventures successives de Bernie, je fais un peu une overdose pour le moment, mais je suis sûre que je reviendrai à un moment ou à un autre à la plume de Philip Kerr."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "La Trilogie Berlinoise" ?

    Catégories : Lire et Enquêter 2 commentaires
  • Les Tribulations d'une Cuisinière Anglaise de Margaret Powell

    Imprimer

    les tribulations d'une cuisinière anglaise,margaret powell,upstairs downstairs,downton abbey

    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Tribulations d'une Cuisinière Anglaise ?

       "J'ai acheté cet ouvrage en mars dernier, au salon du livre de Paris, fortement influencée par cette jolie collection de chez Payot et certainement également par Emjy (@emjydingleybell) et/ou Titine (Plaisirs à Cultiver)."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Au début du vingtième siècle, Margaret Powell n'a pas d'autre choix que d'entrer en condition pour aider sa famille. D'abord fille de cuisine, elle deviendra très vite cuisinière grâce à sa persévérance sans faille et nous livre ici le récit de ses années au service des plus aisés..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'avais un peu peur de m'ennuyer parce qu'il s'agit plus d'une chronique de vie que d'un roman ou même d'une biographie et le langage parlé de l'auteur m'inquiétait également mais en fait, c'est parfait ! Cela donne l'impression d'une conversation autour d'une tasse de thé. Le franchise et la simplicité de Margaret Powell sont le reflet de sa position et de son caractère et nous projette directement dans son univers. Elle n'est pas toujours sympathique, elle n'est jamais complaisante mais elle n'a pas eu une vie facile et nous dépeint les choses comme elles sont, sans fioriture. Ce récit a inspiré la plupart des séries télévisées sur le même thème qui ont suivies comme Upstairs Dowstairs et Downton Abbey, sauf qu'il s'agit ici d'une version non édulcorée. Alors bien sûr c'est moins romantique à lire mais ça n'en est que plus intéressant il me semble."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Bien sûr, on aurait aimé qu'"eux", les patrons, ressemblent plus à Lord et Lady Grantham et que Margaret trouve un prince charmant mais cette force de la nature nous transmet son optimisme et et se fabrique sa propre "happy ending".

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez d'autres chroniques autour de cet univers ICI.

     

    Alors, vous craquez pour "Les Tribulations d'une Cuisinière Anglaise" ?

    Catégories : Lire des Romans 6 commentaires