"La maison d'édition Faber a décidé de réimprimer les romans de Celia Fremlin avec ces couvertures tellement sublimes que j'ai du mal à résister. J'avais bien aimé The Long Shadow, lu cet hiver, et j'étais donc prête à tenter à nouveau l'expérience."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Milly Barnes fuit Londres aussi vite qu'elle le peut. Lorsqu'elle arrive au bord de la mer, elle décide de s'installer sur place et commence à se recréer une vie de toutes pièces, mais a-t-elle vraiment réussi à laisser son passé derrière elle ?"
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"J'ai adoré la construction de ce roman. La tension est bien présente dès le départ et on se prend tout de suite d'affection pour Milly. Même si on se doute plus ou moins de ce qu'elle a pu faire, et de ce dont elle a peur, les retours vers le passé qui nous dévoilent peu à peu son histoire contribuent à maintenir l'intérêt du lecteur bien éveillé. D'un autre côté, j'ai autant aimé découvrir sa nouvelle vie, qu'elle veut aussi banale que possible et qui nous dépeint le quotidien de gens ordinaires, leurs petites manies, leurs petites mesquineries et leur bonté aussi, un aspect que j'apprécie toujours lorsque c'est bien fait, et c'est la cas ici. J'aurais même voulu apprendre à connaître encore mieux certains personnages. Bien sûr, la facilité avec laquelle les difficultés s'aplanissent devant l'héroïne m'a fait sourire, tout comme elle d'ailleurs, qui a du mal à croire sa chance. L'humour discret mais bien présent est d'ailleurs un élément essentiel du roman. Mon seul regret est que le roman se déroule en janvier et février et qu'il n'a pas du tout l'ambiance d'été et de station balnéaire que promettait la couverture."
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Et comment cela s'est-il fini ?
"La fin précipite les évènements et fait battre notre coeur, Milly va-t-elle réussi à s'en sortir ? Tout est bien dosé ici et je crois que c'est même un petit coup de coeur. Je l'ai trouvé, en tous cas, bien meilleur que The Long Shadow finalement et j'ai hâte de découvrir d'autres Celia Fremlin."
Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...
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