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philippe jaenada

  • La Désinvolture est une Bien Belle Chose de Philippe Jaenada

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    • Philippe maenads, la désinvolture est une bien belle chose, kaki, suicide, seconde guerre mondiale, jeunesse perdueMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Désinvolture est une Bien Belle Chose ?

       "Sulak restera, avec la Petite Femelle également, l'un des plus gros coups de coeur de l'histoire de mon blog. Depuis, je lis tout ce qu'écrit Philippe Jaenada et j'ai eu la chance de recevoir celui-ci grâce à la Masse Critique Babelio."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Une jeune fille, peut-être 20 ans à peine, amoureuse, sublime, aurait sauté du balcon de sa chambre d'hôtel pour mourir sur le pavé et plus demi-siècle après l'auteur ne peut s'empêcher de se demander pourquoi..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Philippe Jaenada prévient dès le début, on ne savait rien, ou vraiment presque rien, de Kaki, s'il arrive à en faire un livre, vraiment, c'est un miracle, surtout après autant de temps. Sauf que Jaenada, on le sait, c'est le roi de la digression donc il arrive à en faire un livre mais on ne sait toujours rien de Kaki. Finalement, c'est surtout de sa bande qu'il nous parle, de ceux qui la connaissaient et l'entouraient, et de ce qu'ils ont vécu, du mal être de cette jeunesse dont la guerre a volé l'enfance, un sujet interessant également mais alors autant leur dédier cette histoire plutôt que de préciser qu'il est inutile de retenir tous les noms puisqu'ils ne sont pas le sujet. Avec ce si peu pourtant, il arrive quand même à nous émouvoir, comme toujours. Il est fort, très fort. Et puis moi, j'adore sa façon de décortiquer son enquête point par point, de nous détailler chacune de ses recherches minutieuses... Malgré tout, ici, ça reste trop peu pour que je puisse dire que j'ai vraiment apprécié ma lecture. Quand à son tour de France par les bords et par les bars, c'est comme toujours avec cet auteur aussi amusant que légèrement dérangeant."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Bizarrement, si j'ai un peu peiné pendant ma lecture, j'en garde déjà, quelques semaines plus tard, plus d'un bon souvenir. C'est là tout son talent. Mais j'espère qu'un jour, il nous racontera à nouveau des destins comme ceux de Sulak et de Pauline Dubuisson."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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  • Le Chameau Sauvage de Philippe Jaenada

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Chameau Sauvage ?

       "Ma première rencontre avec l'auteur se fût Sulak, une énorme claque. La deuxième avec La Petite Femelle, presque aussi savoureuse. Pour la troisième  c'est avec l'auteur lui-même que j'ai eu la chance d'échanger quelques mots aux Quais du Polar et ça m'a donnée envie de le découvrir dans un style différent avec le Chameau Sauvage."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Halvard Sanz est un sympathique loser, à qui il n'arrive que des trucs tordus et à la sensibilité complètement inadaptée à notre monde cruel et je sais bien ce que c'est..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Toutes les qualités que j'ai aimé dans ses autres romans sont bien là : une analyse pointue de la nature humaine, de l'empathie pour ses personnages, beaucoup d'humour aussi. Ce que j'ai moins aimé est là aussi, bien sûr, c'est-à-dire les digressions sans fin et sans queue ni tête sans lesquelles Jaenada ne serait pas Jaenada. Mais là où les destins extraordinaires d'un homme et d'une femme fascinants m'ont transportés (dans Sulak et la Petite Femelle), Halvard Sanz n'a pas fait le poids une seconde. Si ce livre n'est certainement pas mauvais, sa lecture n'a été pour moi que souffrance parce que j'ai pitié de son héros, parce que je n'ai pas réussi à en rire en me disant que ces choses-là n'arrivaient pas en vrai, en tous cas pas toutes à la même personne, et sûrement parce que je me suis un peu trop reconnue en lui et dans ses pensées. Moi qui aime lire pour me changer les idées et me sentir transportée, c'est raté!"

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Alors c'est promis, le chameau sauvage, je vais essayer, sur un malentendu, qui sait ? Mais pour ce qui est de Philippe Jaenada, je crois que je me cantonnerai à ses magistrales biographies à l'avenir."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Le Chameau Sauvage" ?

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  • Au Printemps des Monstres de Philippe Jaenada

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    • au printemps des monstres, Philippe jaenada, fait divers, enquête, affaire taron, Luc taron, Lucien légerMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Au Printemps des Monstres ?

       "J'adore les enquêtes de Jaenada. Non, je crois que ce mot n'est pas encore assez fort. Sulak est l'un des livres qui m'a le plus marquée en onze ans de blog, la Petite Femelle n'est pas loin derrière. Alors ce n'est pas peu dire que c'est avec joie que j'ai appris la parution de celle-ci et je remercie les éditions Mialet Barrault pour l'envoi."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "1964. Le petit Luc Taron, onze ans, disparaît. Avant même que l'on ait le temps de s'en inquiéter, le corps est retrouvé au pied d'un arbre, dans la forêt. Puis les journaux, la police et les parents commencent à recevoir des lettres du meurtrier..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "D'abord et avant toute chose, c'est passionnant. Dense, sur 750 pages, mais passionnant. La plume de Jaenada, ses digressions, son humour permettent le parfait équilibre avec tout ce que l'histoire peut avoir de glauque. Et elle est glauque. Son travail d'enquête aussi impressionne. Et puis, il nous balade, nous présente les faits d'une façon, puis d'une autre et ce nouveau point de vue change tout. Mais justement, le problème, c'est que ça ne semble être qu'une question de point de vue. Si je dois le comparer à ses précédents ouvrages, ce que je ne peux m'empêcher de faire, je constate que la finalité ici m'échappe. Enfin, ce n'est pas vraiment le bon terme, j'ai bien compris où il voulait en venir mais je ne suis pas sûre qu'il y a arrive, à mon grand regret. À part avoir prouvé que dans cette affaire tout le monde ment, oui, absolument tout le monde, même cette "femme, un point de lumière" que nous vante la quatrième de couverture, et qu'absolument tout le monde est dégueulasse, même ceux qui ne devraient pas l'être, il n'aura pas vraiment réussi à me convaincre de l'innocence de l'accusé ou me le faire apprécier."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Attention, Jaenada ne promet rien, il répète à de nombreuses reprises qu'on ne saura jamais mais je ne peux m'empêcher d'être un petit peu déçue (mais comprenez-moi bien, un petit peu déçue par cet auteur, ça reste quand même un grand livre). Quant à son indulgence pour les femmes, elle me fait sourire, mais je regrette tout de même qu'il ne soit pas allée parler à celle, la seule, qui est toujours en vie, et peut-être sait..."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Au Printemps des Monstres ?

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